Entre les équipements du réseau et les applications dites “métier” d’un opérateur ?” facturation, gestion de la relation client, détection des fraudes, etc. ?”, il existe un vaste domaine : celui de la médiation, qui met en relation ces deux mondes. Longtemps aux mains des constructeurs télécoms, il s’ouvre, devenant le théâtre de savantes man?”uvres. Les protagonistes, éditeurs de logiciels spécifiques, y sont à la fois partenaires et concurrents. C’est ce que les Anglo-Saxons nomment la “co-petition “.L’Américain Convergys en est l’exemple même. Il vient d’annoncer des modules de médiation et d’activation de services. Or, dans le même temps, il signe un accord avec l’Israélien Xacct, précisément spécialiste de ces deux activités. Parallèlement, ce dernier développe, lui aussi, des fonctions de base pour la facturation. En fait, le marché de la facturation est en pleine effervescence et chacun veut prendre ses marques. Les nouveaux réseaux (IP, GPRS, UMTS) ne vont plus vivre côte à côte, comme par le passé ?” voix, X 25, radiotéléphone, etc. ?”, mais reposer sur des infrastructures communes ?” optique, IP, etc. En outre, la combinaison de toutes ces technologies va favoriser la création de services nouveaux et, surtout, de modes de facturation inédits.
Convergys multiplie rachats et alliances
Cependant, aucun acteur ne possède toutes les briques. Ou, lorsqu’il détient une solution globale, celle-ci paraît monolithique. C’est ce qui explique que Convergys cherche à “casser” ces solutions en briques plus spécialisées, pour mieux répondre à la demande. Il a ainsi annoncé des modules de médiation et d’activation de service, “extraits” d’Atlys, logiciel plus global assurant également la facturation, la relation client, etc.Mais, cette année, Convergys a racheté l’éditeur britannique Geneva, centré sur la facturation. Mais, il ne se contente pas de s’allier uniquement à Xacct, car celui-ci se limite, pour le moment, aux réseaux IP. Il tend également la main à Openet, dont les solutions sont plus multiréseaux. Une chose est sûre : ce marché se cherche et la consolidation fera bien des victimes.
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