La course au zoom ultrapuissant chez les bridges est lancée : après l’Olympus SP-800 UZqui affichait un zoom x30, Fujifilm réplique avec son FinePix HS10 doté du même grossissement. Mais, à la différence de son concurrent, Fujifilm ne se contente pas d’un 28 mm, mais pousse le grand-angle à 24 mm. Ainsi, si le SP-800 UZ voit plus loin (28-840 mm), le HS10 est plus polyvalent avec son 24-720 mm.
Une grande polyvalence
Avec une telle plage optique, Fujifilm couvre quasiment tous les besoins d’un photographe amateur : du paysage à la photo d’intérieur, en passant par la photo de sport/nature. Ou comment partir avec un seul appareil lors d’un périple. De quoi intéresser les allergiques aux compacts qui ne veulent pas se traîner toutes les optiques des reflex.
Bague de zoom
Fujifilm a d’ailleurs poussé le détail jusqu’à l’intégration d’une bague de zoom : on zoome-dézoome avec une bague hélicoïdale placée sur l’objectif, comme sur les reflex, et non à l’aide de lents boutons de zoom proposés par l’écrasante majorité des appareils compacts et des bridges. Il offre ainsi la meilleure ergonomie possible pour cadrer.
Capteur 10 Mpix nouvelle génération
Comme le WX1 de Sony que nous avons testé, ce FinePix HS10 est équipé d’un capteur « retourné », c’est-à-dire un capteur dont les circuits ne sont pas devant mais derrière les pixels. Il devrait être, du coup, plus sensible et ainsi délivrer de meilleurs résultats en basses lumières. Encore un bon point pour cet appareil.
Mode vidéo… Full HD !
Si la plupart des APN se sont convertis à la vidéo HD, celle-ci est généralement limitée à du 720p (1 280 x 720 pixels). Ne faisant pas les choses à moitié, cet HS10 est capable, lui, de filmer en Full HD (1 920 x 1 080 pixels). Il fait ainsi jeu égal, tout du moins en termes de définition, avec les Canon EOS 5D Mark II, Panasonic GH1, Casio EX-F1 et Canon EOS 550D. Une partie vidéo enrichie d’un mode à haute vitesse (là encore, comme l’EX-F1) capturant 1 000 images par seconde dans une résolution sans doute très réduite.
Modes scènes avancés
A la vidéo s’ajoutent des modes scène améliorés : un mode panorama à la WX1 (on balaye la scène et l’appareil assemble une image panoramique à la volée) ; un mode « touriste », qui capture 5 images d’une même scène pour en effacer les éléments mobiles (les touristes en tongs, par exemple) ; un mode basse lumière, tiré du F200EXR, qui crée une image propre à partir de plusieurs clichés ; et un mode décomposition de mouvement, pour tous les adeptes du swing qui aiment à se voir au ralenti.
Bénéficiant d’un look assez pro, le HS10 dispose bien sûr des modes P, A, S et M du monde des reflex afin de débrayer son appareil manuellement. Il possède en outre un large écran rotatif, dont la définition est toutefois assez limitée (230 000 pixels).
Disponible fin avril, ce petit bijou sera vendu 429 euros et pourrait, au regard de sa fiche technique impressionnante, se voir décerner la couronne de « roi des bridges ». Si le test est concluant…
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