Si le nombre de mégapixels n’est désormais plus l’unique argument en faveur d’un appareil photo numérique, il reste néanmoins prépondérant dans le choix de nombreux utilisateurs. Afin d’accrocher la concurrence, Fuji présente son compact haut de gamme, le F100fd, équipé d’un capteur 12 mégapixels.
La particularité de ce compact est d’embarquer une technologie issue du S5 Pro, reflex haut de gamme du constructeur nippon, à savoir la plage dynamique étendue. En clair, l’appareil est capable d’aller plus loin, aussi bien dans les très hautes lumières que dans les ombres. La technologie permet donc de conserver à la fois les détails en sur et en sous-exposition, offrant ainsi plus de détails dans l’image, et pas seulement des blancs brûlés dans les nuages ou du noir sous les arbres, par exemple.
Cette technologie est de plus en plus mise en avant par les constructeurs, et il faudra attendre un test pour mesurer le gain apporté par la solution Fuji.
Il faudra en tout cas que le processeur maison, le RP III, traite suffisamment bien les images au sein du boîtier car, à l’instar de la majorité des compacts, le F100fd ne génère pas de fichiers RAW (pour récupérer les détails a posteriori).
Un très bon point pour ce petit boîtier est de posséder un grand-angle, à savoir un 28mm, histoire de profiter d’une grande largeur de champ. Fuji a eu, de plus, la bonne idée de ne pas sacrifier le zoom sur l’autel du grand-angle, puisque l’appareil propose un zoom optique x5, ce qui donne un 28-140 en équivalent 35 mm. Les ouvertures restant convenables, avec un 3,3 en 28 mm et un 5.1 en 140. Il faudra voir si l’optique est suffisamment lumineuse pour ne pas trop bruiter les images.
Un bruit que Fuji semble maîtriser puisque l’appareil peut monter jusqu’à 12800 ISO. Cette valeur, fantasmatique, est possible en mode haute sensibilité et dans la résolution de 3 mégapixels. Sur la majorité des boîtiers reflex, le 1600 ISO dégrade énormément les images et ce, même avec de bonnes optiques, on se demande donc comment ce petit boîtier peut s’en sortir, mais au vu du sacrifice de résolution, on va lui laisser le bénéfice du doute.
Au rayon du procédé de réduction des flous de bougé, Fujifilm a laissé de côté la stabilisation optique au profit du contrôle mécanique du capteur, qui corrige la position du capteur CCD plutôt que celles des lentilles.
Dans le domaine du design, pas de révolution ou d’innovation majeures, mais on apprécie le traitement aluminium brossé, grand classique des compacts haut de gamme, délaissant volontiers les plastiques pour des alliages métalliques.
Gros capteur, stabilisation et grand-angle sont les arguments de poids d’un compact qui devrait être mis sur le marché à partir de la mi-avril à 299 euros.
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