Les Chromebooks, de futures machines de jeu ? Steam, l’énorme supermarché de jeux vidéo de Valve s’affichera bientôt en grand sur les écrans des ordinateurs motorisés par Chrome OS. Lors d’une interview avec l’un des responsables du développement du système (Kan Liu) a révélé à Android Police que des équipes planchaient actuellement sur le portage du catalogue. Celui-ci n’a toutefois communiqué aucune date de sortie, ni précisé si des limitations seraient à l’ordre du jour. En outre, Valve ne serait pas impliqué dans le processus.
Il ne fait toutefois aucun doute que tous les jeux ne pourront pas tourner sur les Chromebook, des machines dans leur grande majorité relativement limitées en performances. Elles sont en effet construites autour de plates-formes basse consommation, juste suffisantes pour exécuter les applis Chrome OS et Android qui ne requièrent pas des milliers de chevaux dans le moteur. Contrairement aux jeux.
Les futurs Chromebook encore plus puissants
Cependant, le responsable interrogé affirme que la prochaine génération de Chromebook utilisera des processeurs AMD – peut-être les Ryzen 4000 – qui sont à même de faire tourner une grande variété de jeux dans des conditions correctes. Les modèles déjà en service se limiteront, pour leur part, aux jeux indépendants, rétros et aux vieux AAA capables de profiter de la puissance CPU et des contrôleurs graphiques intégrés aux processeurs Intel.
Des contraintes logicielles ? Oui, il y en aura aussi. Si les jeux ne sont pas optimisés pour Linux – dont le noyau de Chrome OS est issu, ils ne pourront pas fonctionner cela va de soi. Il reste toutefois la possibilité de streamer des jeux installés sur un PC dans la maison sur l’écran du Chromebook. Steam le permet et dans ce cas, pas besoin d’une puissance de calcul colossale, une bonne qualité de réseau domestique suffira.
Quid de Stadia ?
En ouvrant potentiellement ses portes à Steam, Google court le risque de faire de l’ombre à Stadia. Jusqu’à un certain point. Le catalogue de Valve est en effet sans commune mesure avec celui du service de Cloud Gaming de Google. Et si les jeux sont exécutés en local, la qualité de connexion importera peu. C’est le matériel qui – comme nous le disions – ne suivra pas forcément. Et c’est là que Stadia pourra prendre le relai, car toute la puissance de calcul est reportée dans le cloud.
Autre potentiel souci pour Stadia : si Steam prépare une solution de jeu dans le cloud comme certaines rumeurs l’indiquent, là, la concurrence sera féroce.
Source : Android Police
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