Netflix et Steam seront bientôt des services disponibles dans l’avion ! Qu’ils s’agissent de jets privés de milliardaires ou d’avions de ligne, le futur service de connectivité aérien de Starlink, la constellation de satellites de SpaceX a de quoi faire saliver les ultra-connectés. Avec Starlink Aviation, l’entreprise de M. Musk promet en effet des débits allant jusqu’à 350 mbit/s avec une latence de 20 ms.
Intégrant nativement deux points d’accès, le système de SpaceX/Starlink est adaptable à tout type d’avion, et propose « un profil aérodynamique et une maintenance simplifiée » dixit SpaceX. Au regard de la liste d’appareils pour lesquels SpaceX a demandé un certificat d’homologation (Embraer ERJ-135 et ERJ-145, Gulfstream G650, G550 et G450, Dassault Falcon 2000, Bombardier Challenger 300, Challenger 350, Global Express, Global 5000, Global 6000 et Global 7500), on sent que le service est d’abord à destination des petits avions. Qu’il s’agisse de transporteurs régionaux (Embraer ERJ 135 par exemple) que l’on trouve sur les petites lignes, mais surtout de jets privés.
En dépit de la mauvaise publicité que ce type de transport connaît en pleine période de dérèglement climatique – et de défis énergétiques – ce marché est en pleine expansion. S’il a connu un frein – logique – pendant la crise du COVID, il est à nouveau à la hausse. Et après les intérieurs en cuir luxueux et autres fanfreluches, la connectivité est très certainement une chose très recherchée de la part du public capable de se payer de tels appareil (ou au moins de tels trajets).
150.000 dollars d’installation, 12.500 à 25.000 $ par mois
Évidemment, connecter un avion par satellite pendant les 11h50 d’un Los Angeles > Tokyo a un coût. Il faut d’une part équiper l’appareil : cela vous coûtera un prix fixe de 150.000 dollars. Une opération qui peut être réalisée par des entreprises de maintenance ou directement par SpaceX. Ensuite, il y a un coût mensuel pour la connexion, qui va de 12.500 $ à 25.000 $. Si le volume de données est illimité, il semble que le différentiel de coût concerne le nombre de jours d’usage. Si Starlink Aviation affirme que, techniquement, le confort de surf sera « comme à la maison », contrairement à votre box, le service est sans engagement. Et pourra être activé mensuellement, selon que vous restiez (ou non), plus d’un mois dans votre résidence des Bahamas.
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Avec ce service, Starlink étend son champ de service. Initialement lancé en version terrestre résidentielle, Starlink avait déjà vu l’offre étendue au pros (Entreprise) et au secteur marin avec Starlink Maritime. Avec toujours la même promesse : une connexion partout (ou presque, puisqu’il existe une carte de déploiement), à très haut débit et avec une latence autour de 20 ms.
Ces trois atouts sont d’ailleurs au cœur de la réussite de la résistance ukrainienne, qui utilise massivement Starlink pour non seulement communiquer, mais aussi piloter des opérations en temps réel. Après une période de dons de bande passante gratuite, puis un revirement où M. Musk souhaitait être payé, il semble que le milliardaire a fini par se ranger (à nouveau) du côté ukrainien. Et continuera de faire payer la facture des débits à Starlink. Mais pour votre jet privé, ne comptez pas sur une remise sur les frais de connexion !
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Source : ArsTechnica
Ça c’est bien une news qui n’intéresse pas 99,9999% des lecteurs.
Ça aurait été plus efficace de faire un mail à Bernard.
Bonjour la sobriété : jet privé, vidéo haute définition ! 🙁
@Alain Deloin
Désolé si vous ne vous intéressez qu’au bout de vos charentaises, mais perso, ça m’intéresse de savoir par exemple si Starlink maritime permet l’utilisation de netflix, et dans quelle limite …
Vous semblez écrire en substance que “ce qui ne vous concerne pas n’a pas d’intérêt” … réduisez vos lectures, voilà tout !