Ces derniers seront proposés aux abonnés à la fin 2000, voire au début de 2001. Le Net-top box devrait être équipé d’un modem 56 kbit/s, d’une mémoire étendue et de périphériques importés du monde du PC.
La société est encore en négociation avec les fabricants du décodeur, comme Pace, Sony, Thomson Multimédia, Philips ou Pioneer, pour en finaliser les spécifications. Mais le modem ADSL n’est pas encore au programme.
“Le principe de ce décodeur rend le matériel indépendant du software “, explique-t-on à Canal+. “Il sera possible de développer une autre interface entre le matériel et MediaHighway, le middleware propriétaire de la société, si le besoin s’en fait sentir.”
Plus de services pour faire dépenser plus
Mais l’intérêt de ce saut technologique, c’est faire dépenser plus aux téléspectateurs. Cette année, selon les projections de la chaîne, les abonnées devraient dépenser 300 francs dans ses services interactifs. En 2005, les dirigeants escomptent bien doubler, voire décupler cette manne.
Canal+ espère également voir passer le nombre d’abonnements en Europe de 14 millions en 2000 à 24 millions en 2005. Le groupe met en avant la conscience technologique de ses abonnés : 90 % des téléspectateurs des émissions en numérique utilisent des services interactifs, 83 % des abonnés sont des habitués de la vente à distance (catalogues, téléphone, minitel et Internet).
Le Net, un service en plus
Plombée par son parc de décodeurs et des investissements lourds en Italie, Canal+ affiche une perte nette de plus de 2 milliards de francs, sur un chiffre d’affaires de 21 milliards. Un résultat qui nempêche pas le groupe média de prétendre au titre de premier opérateur européen multiservice sur la télévision.
Outre la télévision, Canal+ est également passé à Internet, à travers sa participation dans Vivendinet, le portail MAP, et sa prise de participation dans AlloCiné, via Canal Numédia.
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