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GPS et smartphones antiradars sanctionnés

Que ce soit sur GPS ou smartphone, détecter les radars est désormais passible d’une amende de 1 500 euros et d’un retrait de six points sur le permis.

L’utilisation d’un avertisseur de radars va coûter très cher. Il y a quelques jours, un décret (n° 2012-3) a rendu illicite l’utilisation de cette fonction sur GPS et smartphones. La sanction encourue a été fixée à 1 500 euros et avec un retrait de six points sur le permis. Ce décret interdit non seulement l’usage, mais également la détention de ces outils. Selon le texte, entreposer dans la boîte à gants de son véhicule un GPS équipé d’une base de radars devient illégal. Encore faut-il qu’un officier de police judiciaire soit mandaté pour fouiller le véhicule ou, pire, vérifier si votre smartphone contient une appli illicite. La mise en œuvre semble donc très délicate. En l’état, aucune obligation n’est faite aux constructeurs de désactiver ou de supprimer ces données. Des fournisseurs ont néanmoins fait le nécessaire pour mettre leurs appareils en conformité. Garmin a créé une page Internet pour expliquer comment désactiver les alertes. TomTom propose une FAQ enrichie d’une procédure en ligne. Il en va de même pour les alertes des appareils connectés. Certains services, comme ceux proposés via Coyote, seront momentanément suspendus. Chez Navigon, l’idée est de transformer les alertes radars en alertes de zones dangereuses. Toutefois, seuls les modèles récents (séries 42, 72 et 92) sont concernés pour le moment. Enfin, Mio propose également une mise à jour pour désactiver les alertes automatiquement.

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David Nogueira