Depuis près de six mois, Goyer utilise une seule infrastructure de réseau IP. Elle y fait circuler le trafic de la voix et des données en local et entre ses agences distantes.“Nous sommes très satisfaits de la qualité de la voix transmise, même avec l’utilisation de téléphones standards. Toutefois, nous testons actuellement des téléphones IP 4612 et 4264 d’Avaya”, explique le PDG, Bruno Goyer.
Un réseau qui facilite le suivi et l’administration
Même si le retour d’expérience est encore très court, l’entreprise du secteur du bâtiment ressent déjà les premiers bénéfices liés à cette solution de communication IP. “Avec un budget équivalent à une solution basée sur un PABX traditionnel, nous disposons d’un réseau voix-données totalement évolutif, qui ne remet pas en cause notre existant informatique. Nous avons pu réduire considérablement nos coûts de communications vocales et informatiques, surtout en local, et réduire les temps de sauvegarde de fichiers volumineux.”En migrant vers un réseau 100 % IP, Goyer s’affranchit également des problèmes de maintenance et d’administration des équipements réseaux (routeurs, IPBX…), délégués à Cides pour le PBX-IP et à France Télécom pour le réseau.Pour une PME, comme Goyer, aux ressources télécoms modestes, cette migration vers une architecture IP a également permis d’homogénéiser les compétences et de simplifier l’administration du système informatique et téléphonique. Le choix de migrer vers une infrastructure IP n’a pas répondu à un simple effet de mode, comme l’explique son PDG : “Notre ancien autocommutateur Ericsson arrivait en fin de vie, nous devions le remplacer.”En septembre 1999, après une étude du marché de la voix sur IP et la consultation des différents fournisseurs d’IP-PBX, tels que Cisco, Alcatel ou Matra, Bruno Goyer se rend au salon Télécom de Genève, histoire de se familiariser avec l’offre technologique.Sur place il se rend compte de l’immaturité des solutions existantes. Finalement, Goyer s’est laissé séduire par la solution globale proposée par le constructeur Avaya (ex-Lucent). Elle repose sur le serveur de communication Definity G3 ECS couplé au réseau de communication Global Intranet de France Télécom.C’est l’intégrateur Cides qui sera chargé tant de l’assistance à la rédaction du cahier des charges, de la réalisation de la maquette du nouveau réseau IP local que de sa mise en ?”uvre en janvier 2001. “Nous avons rencontré quelques problèmes techniques lorsque nous avons souhaité basculer vers notre nouveau système.”Des problèmes de chutes de transmission de données, qui ne sont pas imputables au PBX-IP, mais à un mauvais dimensionnement par France Télécom du trafic voix-données de l’entreprise. “France Télécom a donc été obligé d’effectuer une remise à niveau des routeurs”, précise Bruno Goyer.Goyer prévoit prochainement la mise en service de fonctions de messagerie unifiée au travers de son serveur Exchange. “L’évolution du réseau se fera au fur et à mesure de nos besoins”, conclut le PDG.
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