Au premier coup d’œil, la nouvelle Hero 8 Black paraît être « une GoPro » de plus. Ce d’autant plus si l’on considère que l’appareil utilise les mêmes batteries que les Hero 5/6/7, dispose du même genre de capteur 1/2.3’’ de 12 Mpix que ses aïeules et embarque le même processeur GP1 que les Hero 6 et Hero 7. Pourtant, la Hero 8 Black est sans doute le « reboot » le plus important de la gamme Hero depuis la Hero 5 qui introduisait le design monobloc et l’écran arrière. Car quand on se penche sur les détails, la Hero 8 est une toute nouvelle caméra.
La cage disparaît, la mécanique se peaufine
Après avoir intégré l’écran et étanchéisé le corps caméra (Hero 5 Black), GoPro a intégré les tiges de fixation sur la caméra, des tiges articulées qui peuvent se replier pour rentre la caméra plus compacte. L’avantage est qu’elle n’a désormais plus besoin de cage de fixation, ce qui réduit son encombrement et facilite son transport. Tout en diminuant sa prise au vent, ce qui ne gâche rien.
Ce n’est pas la seule amélioration mécanique puisque la Hero 8 Black ne dispose désormais plus que d’une seule portière, contre deux pour les Hero 5/6/7. Couplée à l’emploi de matériaux plus résistants, cette simplification renforce encore un peu plus le boîtier de l’appareil.
Autre amélioration matérielle, l’optique. Partiellement remaniée, elle offre peu ou prou la même couverture angulaire, mais corrige des défauts optiques. Elle s’intègre aussi mieux dans le boîtier et s’avère plus résistante grâce à un nouveau verre de lentille frontale. Un verre tellement résistant que les équipes de GoPro ont décidé que le module de protection ne serait plus amovible. Il ne reste plus qu’à lui faire subir quelques chutes pour découvrir si les ingénieurs ont eu raison. La caméra est toujours étanche à -10m de profondeur sans caisson. De quoi couvrir tous les sports d’eau hors plongée.
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HyperSmooth 2.0 : plus stable que stable
La Hero 7 Black introduisait HyperSmooth 1.0, une technologie de stabilisation électronique déjà impressionnante à l’époque. Au prix d’un petit recadrage de quelques pourcents, les séquences remuantes devenaient bien plus stables qu’avec des GoPro normales. La Hero 8 Black inaugure la version 2.0 d’HyperSmooth, une deuxième mouture qui profite d’une amélioration des composants internes (gyroscope, accéléromètre) et de nouveaux algorithmes de traitement pour stabiliser encore plus de situations. Le résultat promis par GoPro est tout bonnement stupéfiant, notamment dans les séquences embarquées sur des véhicules, HyperSmooth 2.0 corrigeant de manière étonnante (sur les vidéos promo) les inclinaisons haut-bas de la caméra.
La stabilisation est désormais tellement bonne que l’on peut se filmer en train de courir en tenant la caméra à bout de bras et obtenir une séquence stable. Le tout, non seulement en Full HD, mais aussi en 4K et à tous les débits de trame.
Interface logicielle remaniée
GoPro se démène pour simplifier le logiciel de ses caméras afin de rendre intelligible le charabia vidéo au plus grand nombre. Pour cette Hero 8 Black, GoPro a préparé des préréglages (presets) qu’il a nommé de manière simple : Standard, Activité, Cinéma, Ralenti, etc. Des préréglages que l’on peut bien évidemment modifier à loisir, en plus de se créer ses propres paramétrages personnalisés.
Toujours dans la volonté de simplifier, les options arborent des logos simples (ralenti = escargot, etc.), une pression maintenue sur une icône permet de modifier le raccourci (ISO, Zoom, Objectif, etc.). En parlant d’objectif, la Hero 8 introduit le terme « d’optiques numériques » qui correspondent à des focales, mais aussi des rendus : Superview pour l’ultra grand-angle avec déformation (équivalent 16 mm), Large (équivalent 16-34 mm), Linéaire sans déformations (19-39 mm) et Etroit (27 mm). D’un côté un langage humain qui parle à tout le monde, de l’autre côté les équivalents 24×36 qui parlent aux photographes et autres vidéastes.
Modules d’extension
La Hero 8 Black ne s’est débarrassée de sa cage en plastique que pour s’en adjoindre une autre, plus riche en fonctions. La caméra arrive en effet avec trois nouveaux modules : le module média qui est la « cage » numérique, un module d’affichage et un module d’éclairage. Le plus important d’entre eux est le module média, un cadre qui intègre non seulement des prises externes (HDMI, USB C et Jack 3,5 mm), mais aussi un microphone directionnel, ainsi que deux griffes de support.
Des griffes qui peuvent recevoir les deux autres modules : le module d’éclairage – un bloc de 10 LED, étanche, autonome en énergie (jusqu’à 6H) et qui envoie jusqu’à 200 lumens – et un module d’affichage. Cet écran externe, lui aussi autonome en énergie, est une dalle de 2 pouces qui se branche sur la prise micro HDMI de la caméra et qui se destine tout particulièrement aux vloggeurs.
Plus performante, mieux stabilisée, plus résistante, plus compacte, offrant un meilleur son (nouveaux micros) et profitant d’un nouvel écosystème d’accessoires électroniques tout en restant compatible avec les fixations existantes, la Hero 8 Black est lancée à 429,99 euros, soit le même prix que la Hero 7 Black lorsqu’elle a été lancée l’an dernier. Une Hero 7 Black qui reste au catalogue et dont le prix baisse à 349,99 euros.
La GoPro Hero 8 Black sera disponible en boutique à partir du 24 octobre et peut d’ores et déjà être précommandée sur le site de GoPro.com (livraisons le 24/10).
Les modules seront disponibles à partir du mois de décembre :
– Module média : 79,99 euros
– Module d’affichage : 79,99 euros
– Module d’éclairage : 49,99 euros
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