En marge du NFC World Congres, la grand-messe de la communication par ondes de courtes portées, qui se tient actuellement à Nice, le numéro 1 des moteurs de recherche a annoncé le déploiement de Google Wallet. En tests depuis le mois de mai 2011, à New York et à San-Francisco, l’application de paiement sur mobile s’apprête à gagner tout le territoire américain. Néanmoins, tous ne pourront l’utiliser.
Dans sa première phase d’exploitation, le porte-monnaie électronique ne fonctionnera que sur un seul modèle de téléphone portable: le Nexus S 4G, un smartphone tournant avec Android, le système d’exploitation maison. A ce stade, le nombre de ses partenaires est limité : Google Wallet fonctionne sur le réseau de l’opérateur mobile Sprint et auprès de la Citibank. Il est adossé à un système de paiement, le Mastercard PayPass. Mais ce n’est qu’un début…
Google a conçu son portefeuille électronique comme un système ouvert. Ainsi Visa, qui développe son propre système de paiement NFC (near field communication), vient de signer un accord avec la firme de Mountain View. Ses clients pourront prochainement payer leurs achats avec le porte-monnaie virtuel de Google. Ceux d’American Express devraient aussi se voir offrir cette possibilité.
Prélèvement sur le compte ou carte prépayée
Concrètement, depuis l’interface de Google Wallet, les clients choisissent leur mode de paiement. Ils peuvent être débités directement sur leur compte bancaire Citibank par Mastercard. Ou opter pour une carte virtuelle prépayée. Rechargée directement sur Internet, cette Google Prepaid Card est ouverte à tous quelle que soit leur banque. A l’activation de la carte, 10 dollars sont offerts.
Pour régler leurs achats, les utilisateurs devront simplement apposer leur mobile sur une borne de paiement dans les magasins équipés. Celle-ci dialoguera avec le téléphone des clients avec une connexion sécurisée. Sur son site, Google indique qu’en aucun cas il n’aura accès au type de produits achetés. Les utilisateurs auront, en outre, la possibilité d’effacer leurs historiques de paiements ou de désactiver à tout moment leurs cartes de crédit dématérialisées.
En France, Cityzi
Plus qu’un portefeuille, Google devrait utiliser son wallet pour proposer à ses utilisateurs des coupons de réduction ou des offres promotionnelles locales. Aucune date n’a été annoncée sur un éventuel lancement en Europe. Le Vieux Continent n’est pourtant pas en reste. En France, après des expérimentations menées à Caen et à Strasbourg, les prestataires du paiement sur mobile ont lancé à grande échelle le paiement sans contact.
A Nice tout d’abord. Cityzi permet ainsi de régler des achats auprès des commerces de la préfecture des Alpes-Maritimes. Lequel, associé à l’application Veolia BPass, sert aussi de titre de transport. Le système pris en charge par les opérateurs français, Visa, Mastercard et par quatre banques sera mis en place chez les commerçants strasbourgeois le 19 octobre prochain. Il permettra aussi de s’acquitter du stationnement sur les horodateurs équipés.
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