Vers la fin des sites pirates ? Peut-être. En tout cas, vers un sérieux coup dur porté à leur économie. Selon le quotidien britannique The Telegraph, Google serait en discussion avec plusieurs sociétés de paiement en ligne, comme Visa, Mastercar ou encore PayPal, pour bloquer les virements faits aux sites illégaux, qui proposent notamment des contenus piratés.
Un historique compliqué
Il a en effet été reproché à Google de contribuer assez largement aux financements des sites pirates par le versement de revenus publicitaires. Ainsi, une étude universitaire publiée au début du mois de janvier dernier classait-elle Google en deuxième position des financeurs du piratage.
Pour Google, qui s’est déjà vu traîné en justice, notamment en France, pour avoir encouragé le piratage au travers de ces résultats de recherche, cette solution serait bien plus facile que devoir filtrer les sites à interdire et prendrait le mal à la racine.
Selon le quotidien anglais, ce verrou des paiements pourrait également toucher les sites qui refusent de retirer un contenu illégal ou un lien vers ce type de fichiers.
Assez lourd pour tout changer ?
Des procédés de ce genre ont déjà été mis en place à plusieurs reprises. Notamment contre Wikileaks. Les anti-Mega ont également ouvert la chasse aux sites tiers qui permettent au service de Kim Dotcom de gagner de l’argent en passant par leur compte PayPal. Mais le fait que l’omniprésent Google se mette en tête de lutter contre ces sites, dont une partie de la visibilité passe par lui, pourrait changer la donne de manière importante.
Source :
The Telegraph
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