2012. Google inaugure son service d’accès à internet Google Fiber dans la ville de Kansas City. La promesse ? Une liaison fibre à bon marché avec un débit qui dépote à 1Gbit/s. Quatre ans après, seulement huit villes sont raccordées aux Etats-Unis. Selon The Information, la holding Alphabet serait même sous pression : Larry Page aurait demandé impérativement à réduire les coûts de cette dispendieuse activité. Le salut de Google Fiber viendra peut-être de la technologie.
Proposer du très haut débit fixe à bas coût
La société aurait déposé une demande auprès de la FCC, l’équivalent de notre Arcep, pour exploiter la bande de fréquences 70/80 GHz. Elle souhaiterait l’utiliser pour déployer plus facilement le très haut débit fixe dans les appartements des centre-villes. C’est ce que fait déjà l’opérateur Webpass, racheté par Google au mois de juin dernier. Pas besoin de tirer des lignes en fibre optique jusqu’à l’abonné ce qui reste coûteux et compliqué.
Sans compter que des acteurs comme Time Warner Cable ou Comcast sont déjà solidement implantés sur le créneau. En utilisant les antennes radio placées sur les toits pour apporter du très haut débit sans fil aux clients, Google réaliserait des économies et s’étendrait plus rapidement.
Il y a malgré tout quelques petites difficultés qui pourraient contrarier un tel plan. Rappelons que la bande de fréquence visée par Google pourrait échoir à la 5G. La conférence mondiale des radiocommunications étudie en effet la possibilité d’utiliser une gamme de fréquences comprises entre 24,25 et 86 GHz.
Enfin, on exploite d’ordinaire les bandes de fréquence radio pour établir des liaisons point à point pour le mobile. C’est donc toute une nouvelle procédure à mettre en place aux Etats-Unis afin d’obtenir le droit de faire du multipoint. La balle est maintenant dans le camp de la FCC.
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