En France, en octobre 2003, Google était
condamné pour contrefaçon de marque pour avoir vendu comme lien sponsorisé le mot-clef ‘ Bourse des vols ‘, terme déposé à l’Inpi par le
voyagiste du même nom. Il est également poursuivi en justice par Louis Vuitton pour la même raison. Mais aux Etats-Unis et au Canada, le moteur de recherche compte persister de manière encore plus agressive dans cette voie de l’exploitation des
marques.Google a en effet annoncé par mail aux clients de son service de publicité par mots-clés Adwords, qu’il va lever toutes les limites qu’il s’imposait jusque-là. Dans deux semaines, n’importe quel mot ou expression pourra être acheté. Une
stratégie commerciale agressive que Google justifie par la promesse faite à l’internaute de fournir un service efficace et des réponses les plus complètes possibles à ses requêtes.
La prudence reste de mise en France
Evidemment, la société s’expose à une rafale de poursuites judiciaires. Mais la source de revenus représentée par ce service est telle, que Google semble prêt à prendre le risque. En France, on est beaucoup plus prudent. Non seulement
seuls les clients nord-américains de Google sont concernés par ce virage, mais il n’est pas prévu d’aller au-delà. Question de législation et de marché.Après sa condamnation face à Bourse des vols, Google avait annoncé aller en appel. Face à Louis Vuitton, laffaire suit encore son cours. Et le moteur de recherche a décidé de ne pas communiquer sur ces deux cas.
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