Quand un géant comme Google éternue, c’est un peu l’Internet qui s’enrhume. Et en l’espèce, en ce début d’année 2009, les signaux envoyés par le groupe américain ne sont pas très rassurants.En témoignent une action en berne (- 52,89 % sur un an), des suppressions d’emploi qui ne visent pour le moment que les contractuels et les travailleurs temporaires, ou encore la remise en cause de la pertinence de certains
modèles économiques et projets.Google vient ainsi de baisser le rideau sur le programme
Print Ads, qui permettait à ses clients Adwords l’achat d’encarts publicitaires dans la presse papier. Cette
initiative lancée en novembre 2006 avait fait sortir Google de son pré carré.
Plusieurs projets arrêtés
‘ Nous avions espéré que le programme Print Ads générerait des revenus substantiels pour la presse et donnerait naissance à une forme de publicité encore plus pertinente pour le consommateur, mais ce produit n’a
clairement pas atteint ses objectifs ‘, explique Spencer Spinnell, directeur du projet Print Ads dans un texte mis en ligne mardi 20 janvier.Plusieurs projets comme
Google Video, (qui faisait doublon depuis le rachat de YouTube ) ou bien encore
Catalog Search, Notebook,
Jaiku ou Dodgeball vont également passer bientôt par pertes et profits, comme auparavant
Google Answers ou le Second Life maison,
Lively.Plus anecdotique, la récession s’immisce jusque dans les open spaces du géant de l’Internet. La contraction des coûts touche désormais des symboles de la ‘ Google way-of-life ‘, avec, selon
le site québécois Branchez-Vous.com ,la fermeture des cafétérias gratuites au siège social de Mountain View, ou l’annulation du cadeau de Noël de 1 000 dollars alloué aux employés, avec, en remplacement, l’obtention d’un téléphone mobile
intégrant Android, d’une valeur de 400 dollars.
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