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Google travaille à un bracelet connecté capable de détruire les cellules cancéreuses

La firme de Mountain View a déposé un brevet pour un dispositif capable de s’attaquer à des cellules malades ciblées par des nanoparticules.

Après les lentilles pour lutter contre le diabète, voici le bracelet qui détruit des cellules cancéreuses. Google a en effet récemment déposé un brevet auprès de la World Intellectual Property Organization (Wipo) pour un bracelet connecté capable de détecter et de détruire les cellules cancéreuses.

Des informations qui avaient filtré à la fin de l’année 2014 laissaient entendre qu’il s’agirait d’un dispositif à même de détecter dans le sang les cellules cancéreuses. Mais le brevet déposé va plus loin, puisqu’il envisage de pouvoir à terme détruire ces cellules en utilisant le procédé de Nanoparticle Phoresis (phorèse de nanoparticule).

Pour commencer, le patient avalerait ou inhalerait des nanoparticules qui viendraient se fixer sur ses cellules sanguines malades pour permettre au bracelet de les détecter. Celui-ci serait alors à même de « modifier ou détruire automatiquement une ou plusieurs cibles dans le sang » par le biais d’une transmission d’énergie (phorèse) réalisée par l’émission de radiofréquences, d’ultrasons, de rayons X, gamma ou laser. Celle-ci ferait chauffer les nanoparticules afin de détruire les cellules auxquelles elles sont liées.

Un bracelet multifonction

Selon le brevet, ce bracelet, pourvu qu’il soit porté à proximité d’une veine ou d’une artère, pourrait se porter à la cheville qu’au poignet ou même être appliqué sur la poitrine ou la hanche. Par ailleurs, le bracelet embarquerait classiquement des capteurs capables de mesurer la température du porteur ainsi que sa pression sanguine et son rythme cardiaque. Et il donnerait l’heure !

Grâce à cette technique, les protéines impliquées dans la maladie de Parkinson pourraient être ciblées par les nanoparticules et ensuite être détruites par le bracelet. Même principe pour des cellules cancéreuses qu’il empêcherait de proliférer.

Cela dit, dans l’introduction de son document, Google explique que les méthodes utilisées actuellement sont les bonnes mais que c’est le ciblage qui fait encore défaut. « Ces formes de traitement sont souvent systémiques et ne ciblent pas spécifiquement les cellules de sang atteintes », indique-t-il. Il va donc encore se passer quelques années avant que ce produit puisse être finalisé et rien ne dit qu’il verra le jour.

A lire aussi :
Glass, Wing et Loon : Google revient sur les échecs fructueux de son « labo secret », paru le 18/3/2015

Sources : Wipo et Buzzfeed

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Cécile Bolesse