Il ne fait décidément pas bon travailler dans l’industrie des technologies et du numérique. Les plans sociaux se succèdent aux charrettes de licenciements avec régularité depuis le début de l’année dernière, à l’instar de Google qui en janvier 2022 annonçait 12 000 suppressions de postes dans le monde.
Une voilure de plus en plus petite pour Fitbit
L’entreprise continue de tailler dans ses effectifs avec des centaines de postes supprimés dans l’unité chargée du développement d’Assistant. Pour laisser davantage de place à Bard ? On peut se demander comment il va être possible de faire cohabiter deux plateformes qui recoupent des fonctions similaires — et il y en a une qui a plus le vent dans les voiles que l’autre : Bard va ainsi bénéficier d’un coup de turbo avec l’intégration de Gemini, le nouveau modèle de langage de Google.
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Le groupe va également supprimer des centaines d’emplois parmi les équipes qui s’occupent du matériel pour les gammes Pixel, Nest et Fitbit, ainsi que des projets de réalité augmentée. La purge touche aussi l’ingénierie. « Tout au long du second semestre 2023, un certain nombre de nos équipes ont apporté des modifications pour devenir plus efficaces et mieux travailler, et pour mettre leurs ressources au service des priorités pour leurs produits », explique un porte-parole à Reuters. « Certaines équipes continuent d’apporter ces changements organisationnels, ce qui inclue des suppressions de postes à l’échelle mondiale ».
Google poursuit donc son travail de sape méthodique de Fitbit, racheté en 2021 pour 2,1 milliards de dollars : James Park et Eric Friedman, les cofondateurs du spécialiste des bracelets de suivi sportif, ont pris la porte.
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Source : Reuters