Selon le New York Times, à partir de ce mois de janvier l’ensemble des candidats à l’embauche chez Google devront répondre en ligne à un questionnaire portant sur leur personnalité et les plus infimes détails de
leur biographie, remontant jusqu’à leurs années de lycée.Quand l’ordinateur est-il entré dans votre vie ? Avez-vous déjà créé une ONG (association humanitaire) ? Autant d’informations existentielles, qui, une fois renseignées passeront sous les fourches caudines d’un algorithme
développé par les mathématiciens de Google, pour finalement noter le candidat entre 1 et 100.La méthode peut choquer ou sembler aléatoire, mais pour Laszlo Bock, vice-président de Google en charge des ressources humaines, elle n’est pas pire que d’autres moyens de recrutement plus classiques. ‘ Les
entretiens d’embauche sont un vrai cauchemar quand il s’agit de prédire le comportement de tel ou tel futur collaborateurs ‘, explique-t-il au quotidien new-yorkais.
Des salariés choyés
En matière de recrutement, Google, qui a vu ses effectifs doubler chaque année depuis trois ans, a un vrai défi à relever. Portée par une très forte croissance et sa bonne santé boursière, la société californienne compte désormais
10 000 employés et reçoit plus de 100 000 candidatures par mois. Elle devrait réaliser sous peu une moyenne de 200 embauches par semaine. De quoi affoler plus d’un indicateur.En matière de ressources humaines, Google, qui distribue à ses employés des avantages que l’on ne retrouve pas forcément ailleurs (du temps pour un projet personnel, des goodies, des repas gratuits à volonté et des
programmes de stock options), peut se targuer, avec 4 %, d’avoir un des taux de départ les plus faibles de la Silicon Valley.Certains au sein de l’entreprise s’inquiètent et doutent du fait qu’une machine puisse mieux identifier les talents qu’un humain, relève le New York Times. En tout cas, Google aime les questionnaires. L’été
dernier, l’entreprise a demandé a chacun de ses employés présents depuis plus de cinq mois dans la société de remplir un questionnaire de 300 questions (parfois très intrusives), dont les résultats furent comparés avec 25 indices de
productivité. Sans pour autant donner de réponse définitive sur la situation et le besoin d’évolution des collaborateurs concernés.
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