La fin d’une alliance ? Google et Uber ont une vision commune de ce que pourrait être la ville de demain, avec moins de véhicules et des flux migratoires optimisés. Au point d’ailleurs que le géant du Web a investi massivement dans la start-up de VTC en août 2013 et en 2014.
Un Uber automatisé
Pourtant, à en croire Bloomberg, Google préparerait un service concurrent de Uber, qui utiliserait des véhicules autonomes. C’est David Drummond, le grand responsable juridique de Google et vice-président du développement de l’entreprise, qui siège au comité de direction d’Uber, qui en aurait informé ses membres. Les dirigeants d’Uber auraient par ailleurs vu des captures d’écran d’une application de partage de véhicule en cours d’utilisation chez Google.
Outre le fait que les membres du comité de direction pourraient demander à David Drummond de quitter le board, la start-up vient tout juste d’annoncer, en réaction, un partenariat avec l’Université de Carnegie Mellon pour créer l’Uber Advanced Technologies Center.
Ce centre de recherche se concentrera sur le développement de technologies clés sur le long terme pour assurer la sécurité des transports et des trajets du plus grand nombre. Il s’agira essentiellement de recherche et de développement dans « les domaines de la cartographie, de la sécurité des véhicules et dans la technologie autonome », lit-on dans le communiqué d’Uber. Trois centres d’intérêts qui couvrent trois points sur lesquels Uber est pieds et poings liés avec des technologies et services de Google.
Un démenti peu convaincant
Le géant du Web a toutefois démenti l’information de Bloomberg au fil d’un tweet laconique adressé au site d’informations économiques. « Nous pensons que vous trouverez qu’Uber et Lyft fonctionnent plutôt bien. Nous les utilisons tout le temps », est-il écrit.
@business We think you’ll find Uber and Lyft work quite well. We use them all the time.
— Google (@google) 2 Février 2015
Un démenti assez mou, qui semble difficilement pouvoir rassurer Uber. Que l’information de Bloomberg s’avère ou non, Uber paraît vouloir désormais prendre ses précautions et être moins dépendant de son investisseur… Il est évident que Google a la technologie et les fonds pour se lancer dans ce genre de service. Uber pourrait alors se faire « uberiser », pour reprendre ce néologisme appliqué aux différentes industries rendues apparemment obsolètes par la start-up.
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Source :
Bloomberg
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