Le prochain Chromebook sera-t-il un brin caméléon ? Ou alors est-ce un autre appareil portable qui bénéficiera de cette innovation ? En tout cas, selon le site PatentBolt, Google a déposé un brevet décrivant un portable-tablette.
L’appareil peut s’utiliser soit comme une tablette quand les deux battants sont pliés l’un sur l’autre, soit comme un portable, à deux écrans. Dans ce cas, l’écran tactile (capacitif, résistif, électrostatique ou à onde acoustique de surface, etc.), qui tient lieu de partie horizontale, change en fonction du contexte d’utilisation. Il afficherait ainsi un clavier virtuel ou pourrait servir de pavé tactile pour contrôler une interface comme avec une souris.
Le brevet s’applique également à détailler les différentes options d’articulation des deux écrans. La partie verticale pouvant simplement se rabattre, pivoter ou encore glisser sur un système de rails pour finalement recouvrir la partie basse, qui est à l’horizontale en mode portable.
Une nouvelle race hybride ?
Pour l’instant délaissées par Apple et une bonne partie des acteurs du marché, les tablettes hybrides – mi-portables mi-tablettes – ne sont pour autant pas boudées par tous les fabricants. C’est notamment le cas d’Asus avec son Eee Pad Transformer Prime, qui n’est finalement que la modernisation des premiers Tablet PC, sortis au début des années 2000.
Au-delà de la concrétisation éventuelle de ce brevet, la question de savoir sur quel système d’exploitation pourrait fonctionner ce genre d’appareil se pose. Et Google complique les réponses potentielles. Il précise que son brevet pourrait s’appliquer aussi bien à un téléphone mobile, à un PDA, à une liseuse électronique qu’à un portable. Mais il indique également qu’il pourrait fonctionner avec plusieurs systèmes d’exploitation. On pense alors à l’Atrix, de Motorola, qui appartient à Google. Un appareil qui fonctionne sous Android en tant que smartphone et bascule sous Linux quand on le connecte à une station d’accueil, qui le transforme en PC portable.
Android et Chrome OS pourrait donc être de la partie, et pourquoi pas Windows, même si cela devient plus compliqué techniquement, stratégiquement et financièrement. Google et Intel travaillent depuis septembre 2011 à optimiser Android pour les processeurs Intel, or Windows traditionnellement adore Intel… On imagine alors bien ces nouveaux appareils se glisser, comme un chaînon manquant entre l’ultrabook et le smartphone, ou encore la tablette classique…
Source : PatentBolt.
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