Contribuer aux ” avancées de la science “, selon les termes du communiqué, en donnant un peu de la puissance de calcul de son PC est le nouveau credo de Google. Baptisé Google Compute, ce service de calcul distribué (grid computing) du moteur de recherche prend doucement son essor.Le département de biologie moléculaire, de l’université de Stanford, est le premier à bénéficier du service de calcul partagé de Google. Son projet, dénommé Folding@home, concerne les protéines, comme pour le Décrypthon.Il ne s’agira pas cette fois de comparer des séquences protéiques, mais de comprendre la structure des molécules. Le repliement de ces dernières joue en effet un rôle important dans des maladies, comme celles d’Alzheimer ou de Creutzfeld-Jakob, par exemple.Pour contribuer à Google Compute, il est nécessaire de télécharger un module supplémentaire pour la Toolbar de Google ?” la barre d’outils du moteur de recherche affichant des raccourcis dans Internet Explorer. Ces fichiers pèsent environ 1 Mo, tout comme chaque unité de données à calculer. Google estime à 2 ou 3 jours le temps requis pour le traitement d’un fichier avant l’envoi des résultats.Si le calcul partagé pour des causes caritatives est la priorité de Google, le moteur poursuit d’autres ambitions, moins désintéressées. Ainsi, le portail envisage d’utiliser le grid computing pour “aider à l’amélioration de Google et de ses services “, selon un communiqué.L’utilisateur de Google Compute contrôle heureusement les paramètres de calcul. Il peut aussi connaître le contenu des données sur lesquelles son ordinateur travaille, voir le degré d’avancement ou le nombre d’unités déjà traitées. L’internaute reste libre de participer comme bon lui semble aux projets quil souhaite.
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