L’info
Un comité d’une douzaine de hauts responsables de Google procéderait à une évaluation interne secrète du projet Dragonfly, un moteur de recherche, destiné à alimenter deux applications mobiles, une pour Android et l’autre pour iOS, et conçu spécialement pour la Chine et son gouvernement anti-démocratique. C’est ce qu’affirme le site The Intercept.
Ce que cela implique
Cette procédure à huis clos est inhabituelle pour l’entreprise et en totale contradiction avec les précédentes déclarations de Sundar Pichai qui avait affirmé qu’il ferait désormais preuve de la plus grande transparence à ce sujet. Plus inquiétant, des employés se sont aperçus le mois dernier que le développement du moteur de recherche serait toujours en cours.
Le contexte
Google a lancé son moteur de recherche en Chine en 2006, avant de le retirer en 2010 pour s’opposer à la censure exercée par le gouvernement chinois.
L’entreprise a opéré un revirement complet en décidant finalement de développer en secret un moteur de recherche filtrant tous les mots-clefs susceptibles de déplaire au gouvernement du pays comme religion, prix Nobel, démocratie, droits de l’homme ou encore manifestation étudiante.
The Intercept avait révélé l’existence de Dragonfly au mois d’août dernier. Indignés, certains employés de Google avaient alors démissionné, d’autres avaient signé une lettre de protestation, rejoignant l’appel d’Amnesty International à abandonner les travaux. Google avait semblé obtempérer au mois de décembre dernier, affirmant que ses équipes avaient été réaffectées à d’autres projets.
Source :
The Intercept
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