Trouver une adresse, se faire guider en voiture, consulter les avis sur un restaurant : Google Maps servait déjà à beaucoup de choses. Aujourd’hui, Google ajoute une nouvelle corde à son arc en l’enrichissant de données environnementales. Le projet Environmental Insights Explorer (EIE) propose ainsi d’explorer l’empreinte carbone de plusieurs villes dans le monde.
Pour y parvenir, Google combine les données rassemblées par la NASA et ses propres estimations d’émissions réalisées à partir des constructions et du trafic automobile – facile quand on possède Maps et Waze. Pour la ville de Melbourne (Australie), Google estime ainsi que l’émission annuelle de CO2 est de 3,5 millions de tonnes par an, seulement pour les immeubles. Il faut ajouter à cela le 1,3 million de tonnes de CO2 issu des voitures.
Les panneaux solaires comme solution ?
Face à ces constats peu réjouissants, Google met toutefois en avant une alternative. En exploitant les données de son Project Sunroof, il peut chiffrer les réductions qui seraient envisageables en équipant de panneaux solaires les toits des constructions. La ville australienne aurait ainsi un potentiel de 274 000 tonnes de CO2 en moins si le photovoltaïque était utilisé dans l’intégralité de son potentiel.
Pour l’instant, Google n’a déployé ce service que dans cinq villes à travers le monde. En plus de Melbourne, figurent Buenos Aires (Argentine), Victoria (Canada), Mountain View et Pittsburgh aux Etats-Unis. Ce projet constitue une première en matière d’exploitation de ses données cartographiques. La société américaine a généralement tendance à les utiliser exclusivement pour ses propres services.
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