Avis aux esprits curieux : Google Maps vient d’ouvrir un « Labs », un espace où sont proposées en avant-première de nouvelles fonctions, qui auront peut-être la chance un jour d’être intégrées au service. Google met en garde les utilisateurs : ces applications peuvent disparaître, être modifiées et même provoquer des bugs.
L’accès au laboratoire se fait depuis la page d’accueil du service de cartographie, en cliquant sur la fiole verte située en haut de la page. Le Labs de Google Maps fait encore pâle figure par rapport à celui intégré dans Gmail. Il ne réunit que neuf applications que l’internaute doit activer une à une. Certaines relèvent plus du clin d’œil.
Comme celle qui propose de revenir à la version bêta, en faisant apparaître cette mention sous du logo Google Maps. Ou celle baptisée « Plan rotatif » avec laquelle on perd vite tout sens de l’orientation. Elle permet de basculer les cartes selon son bon vouloir, le sud ou l’ouest se retrouvant alors en haut de la carte. Brest à la place de Lille, ça vaut le coup d’œil.
Des améliorations sur le zoom
Deux applications permettent d’améliorer la fonction du zoom. La première, s’intitule « Glisser zoomer ». Une fois installée, elle se manifeste sous la forme d’une loupe sous la barre de grossissement. En cliquant dessus, elle permet de sélectionner précisément la zone sur laquelle on souhaite zoomer.
Avec « Zoom intelligent », l’utilisateur n’aura plus jamais affaire au message « Aucune image disponible à cette échelle » : l’application se contente de bloquer le niveau de grossissement à son maximum, sans faire apparaître l’info-bulle.
Dans le registre du pratique, la fonction « Que trouve-t-on à proximité » permet d’afficher sur la carte les points remarquables, tels que hôtels, gare, sites touristiques, et en installant « Info-bulle Latlng », l’utilisateur sait toujours avec précision où il se trouve : le curseur de la souris indique dans une info-bulle la longitude et la latitude. Il suffit de saisir ces coordonnées sur un GPS pour retrouver précisément le lieu correspondant.
Enfin, histoire de tester ses connaissances, un jeu est proposé, Où dans le monde. Une carte s’affiche, l’internaute a dix secondes pour choisir, parmi les quatre propositions, quel est le pays en question.
Le laboratoire, alimenté notamment par les internautes, est amené à s’étoffer. On espère notamment que l’application « Images aériennes » va s’enrichir. Elle propose d’ajouter des images en haute résolution aux cartes. Pour l’instant, seuls huit sites, tous situés aux Etats-Unis, sont intégrés.
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