Les trajets « éco-friendly » de Google Maps arrivent en France. Lancée en 2021 pour les États-Unis, le Canada et l’Allemagne, cette option d’itinéraire va s’étendre à une quarantaine de nouveaux pays dont l’Hexagone. À l’heure de l’explosion des prix des carburants, cette fonctionnalité semble tomber à point nommé. Mais à quoi sert vraiment cette fonction et comment Google calcule-t-il les itinéraires les moins nocifs pour l’environnement et les plus à même de préserver le pouvoir d’achat ?
Le mode de calcul de Google Maps est plutôt simple. L’application se base sur les estimations d’émissions de CO2 émises par un véhicule en fonction des conditions de circulation. Celles-ci sont variables en fonction du type de route (un véhicule consomme davantage en moyenne sur une autoroute par rapport à une route nationale sur laquelle la vitesse autorisée est inférieure), du trafic (bouchons, nombre d’intersections, arrêts obligatoires, etc.) et de la topologie (le dénivelé essentiellement). Dès lors, il ne reste plus à l’utilisateur qu’à indiquer son type de véhicule et plus particulièrement sa motorisation pour que l’application détermine sa moyenne d’émission de CO2 sur chaque type de trajets. Le reste est laissé à l’appréciation de l’algorithme de Google, ou de son IA. En effet, lorsque celle-ci détermine qu’il existe un itinéraire alternatif légèrement plus long ou plus lent, mais moins polluant ou plus économique, elle le propose à l’utilisateur.
Google s’applaudit des deux mains
Attention tout de même, cette option n’est pas active par défaut sur Google Maps. Il faut d’une part avoir une application à jour, mais surtout le spécifier dans les « options d’itinéraire » au même niveau que « éviter les voies rapides » ou éviter les ferries ». Il faudra sans doute vérifier à l’usage si les suggestions de l’option « éco friendly » de Google Maps sont pertinentes, mais les retours de la part des utilisateurs américains qui ont recours à l’application depuis quelques mois sont positifs. Précisons enfin que cette option est différente de celle des itinéraires spécifiques pour les véhicules électriques annoncée cet été. Bien que le mode d’analyse et de fonctionnement soit proche, les trajets éco friendly s’étendent à tous les automobilistes et non seulement à ceux qui sont propriétaires d’une voiture électrique.
De son côté, Google se félicite, bien sûr, des bienfaits écologiques de sa nouvelle fonctionnalité. Dans une déclaration dont les chiffres paraissent difficilement vérifiables et que nous vous invitons à prendre avec des pincettes, Mountain View indique que ses trajets éco friendly aux États-Unis, en Allemagne et au Canada auraient permis une réduction de plus de 500 000 tonnes de CO2, ou l’équivalent de 100 000 voitures thermiques retirées de la circulation.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
Source : TechCrunch