Vous cherchez une pizzeria à Chicago, la ville qui a inventé les pizzas à pâte épaisse ? Allez sur
Google Maps, le service de localisation et de calcul d’itinéraire du moteur de recherche.Une carte des Etats-Unis s’affiche. Vous cliquez sur ‘ Local search ‘. Un double champ de saisie apparaît. Le premier pour le service recherché, le second pour la ville. Une nouvelle carte
apparaît, à l’échelle de la ville en question, ponctuée de repères correspondant à l’objet de votre recherche. En l’occurrence, les pizzerias de Chicago. Une liste à droite de la carte vous permet de resserrer encore la carte sur tel ou tel
établissement. Il est également possible de changer d’échelle manuellement. De même, on peut se déplacer en faisant glisser la carte dans n’importe quelle direction, d’un coup de souris.Mais la vraie innovation est ailleurs. Elle est dans la possibilité, depuis lundi 4 avril, de basculer de la carte, dont le dessin est assez grossier, à l’image satellite correspondante. Les repères permettant de localiser l’objet
de votre recherche et la trajectoire d’un itinéraire restent affichés, mais cette fois sur la photo d’une région, d’une ville ou d’un quartier vu du ciel.
Repérer un parking près de la plage
Assez ludique, ce genre d’exploration se veut avant tout pratique. Il doit servir à mieux se rendre compte de l’agencement d’une ville, des distances d’un lieu à un autre. Localiser un centre commercial, repérer un n?”ud routier,
situer le parc par rapport à votre hôtel, savoir s’il y a un parking près de la plage ou encore si l’on peut aller à pied à la gare, etc.Google s’appuie sur les services de la compagnie Keyhole, spécialisée dans la cartographie numérique, qu’il a rachetée fin octobre 2004. A l’époque, les internautes pouvaient déjà accéder aux images, mais en payant 29,95 dollars le
service de base. L’accès est désormais gratuit.Les images fournies sont vieilles de six mois à un an, selon la direction de Keyhole. Ceci pour répondre aux inquiétudes de ceux voyant d’un mauvais ?”il une société travaillant pour le département américain de la Défense et ayant
levé des fonds auprès d’un capital-risqueur soutenu par la CIA. Même à l’échelle la plus réduite, il est impossible de voir ce qui se passe dans une rue, ou même de repérer des individus. A peine des voitures.Le niveau de détail n’est de plus pas le même pour toutes les régions. On ne peut pas, par exemple, zoomer autant sur le Mississippi que sur la Californie et la qualité des images couvrant des régions entières (déserts, grandes plaines,
Alaska) sont médiocres. Google Maps va jusqu’au Canada et au Mexique, mais, là aussi, les images ne sont pas dune grande netteté passé un certain seuil de grossissement.
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