Pour l’instant, l’initiative ne touche que les recherches effectuées sur les noms aux Etats-Unis, explique Brian Stoler sur le blog officiel de Google, mais le projet concerne de fait tous les internautes. « Ce n’est pas un secret de dire que de temps à autre, un grand nombre d’entre nous ont recherché leur propre nom ou celui de quelqu’un d’autre sur Google. […] En faisant une recherche sur soi-même pour voir ce que les autres trouveraient, les résultats peuvent être variés, et ce n’est pas toujours ce que vous vouliez que les gens voient », poursuit l’ingénieur.
Voilà pourquoi Google propose maintenant aux internautes de reprendre (au moins partiellement) le contrôle de leur identité sur le Web. Comment ? Tout d’abord en renseignant, c’est-à-dire en enrichissant leur profil sur Google. Chacun a en effet la possibilité de remplir une fiche de renseignements lorsqu’il s’inscrit aux services du moteur (Gmail, Picasa, etc.).
Outre son nom, son prénom, on peut y saisir une courte biographie, indiquer son adresse, ses coordonnées électroniques, sa profession et même ajouter des photos personnelles. Une fois ces informations saisies, le moteur de recherche les affichera au sein des résultats de recherche à chaque fois qu’une requête sera effectuée sur le nom correspondant. Un clic et la fiche complète de l’internaute apparait à l’écran. Le risque étant, comme c’est souvent le cas sur les réseaux sociaux, qu’un petit malin s’amuse à usurper une identité pour créer un profil à la place de quelqu’un d’autre.
Google offre par ailleurs la possibilité d’accéder très directement aux pages Facebook, Classmates (l’équivalent américain du français Copainsdavant) ou LinkedIn simplement à partir d’une requête nominative. Après les enquêtes de personnalité sur Google, passe-temps favoris de certains recruteurs, voici peut-être venu le temps de profils plus policés, signes d’une reprise en main, même limitée, de la gestion de ses données personnelles.
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