De l’amicale de pêcheurs au fanzine punk, rares sont aujourd’hui les groupes ou les associations à ne pas disposer de leur liste de diffusion par e-mail. Un service qui permet à leurs membres d’échanger des messages par courrier
électronique ou via un site Web.Google tente aujourd’hui de se placer sur ce créneau très populaire auprès des internautes. La société vient en effet de mettre en ligne la deuxième mouture de son service Google Groups, jusqu’à présent limité à des fonctions de
recherche sur les forums de discussions.
Un service encore en version bêta
Comme souvent, le spécialiste de la recherche présente cette nouveauté comme une version d’évaluation proposée via Google Labs. Le service a malgré tout des allures de version finale. Avec le nouveau Google Groups, il est en effet
possible de créer des ensembles d’utilisateurs reliés par des listes de diffusion, des lettres d’information ou un site Web, de définir qui aura le droit d’y participer, si les propos échangés dans ce cadre seront publics ou privés… Un moteur
de recherche, inspiré du moteur maison, permettra de faire le tri dans les conversations.Pour se distinguer, Google promet des
‘ limitations en stockage généreuses ‘, sans plus de précision. Et vante son modèle publicitaire : ni bannières, ni pop-up, ses groupes seront
financés grâce à l’affichage de liens contextuels, qu’il estime moins envahissants.Lidée est issue de son service de webmail,
Gmail, actuellement en test. Un concept qui suscite de nombreuses polémiques : pour afficher ces liens, Google va en effet regarder le contenu des messages affichés pour les
corréler avec des publicités adéquates. Yahoo! Groups, le grand concurrent gratuit, se finance, lui, en affichant de temps en temps des pages de publicité.
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