Il fallait s’en douter. Après avoir été élu président de conseil de Google en mars dernier, Eric Schmidt, l’ex-PDG de Novell, est désormais à la tête du moteur de recherche. ” Depuis mars dernier, il était déjà impliqué dans l’opérationnel. Cette annonce n’est autre qu’une mise au point sur ses fonctions réelles “, souligne Larry Page, le PDG-fondateur de Google, dans une interview exclusive à 01net. Et d’ajouter que ” ce sont ces qualités de visionnaire qui nous ont particulièrement plu. Il est en effet rare de trouver un homme d’affaires qui maîtrise aussi bien la technologie. D’ailleurs, nous utilisons encore du code logiciel qu’Eric a écrit il y a longtemps lorsqu’il développait sous Unix “.La moitié du chiffre d’affaires de Google est tiré de la publicité en ligne, tandis que le reste correspond à la vente sous licence de la technologie. ” Cependant, contrairement à nos concurrents, nous avons fait le choix de ne pas utiliser de bandeaux graphiques pour la publicité, mais uniquement du texte, et de ne jamais privilégier la page d’un client sur la page de résultats de la recherche. Par ailleurs, nos publicités sont bien séparées du reste des résultats “, insiste le cofondateur.Même si les dirigeants de Google n’écartent pas l’hypothèse d’une introduction en Bourse, cette dernière ne serait pas prévue avant l’année prochaine, au plus tôt.Entre-temps, le site va étoffer son offre de services. “Notre objectif est d’indexer tout le Web, ce que nous faisons déjà toutes les trois semaines, mais aussi au-delà. D’où la création de Google Groups, qui indexe les messages des groupes de discussion Internet, du service de traduction, et de notre nouvelle offre d’indexation des images présentes sur le Web et des fichiers PDF “, précise Larry Page.Discret sur les projets en cours, le site collabore avec l’allemand BMW sur une technologie qui permettra de lancer des recherches sur des documents vocaux. Après le texte et les photos, la voix serait la ” nouvelle frontière ” de Google.
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