Rassurez-vous ! Porte-étendard de la collision entre la Silicon valley et l’automobile, Google ne va pas jeter des années d’investissements et de recherches. Mais à en croire The Information, il va cependant mettre un terme à un des pans de cet effort, qui visait à produire une voiture « révolutionnaire » et totalement autonome.
Le géant de la recherche va également cesser la fabrication de sa Google Car de dernière génération, toute ronde, très cartoon, sans volant ni pédale, dans laquelle deux passagers peuvent prendre place. Il n’y aura a priori pas d’autres itérations de ce véhicule.
En faisant une croix sur la production d’une Google Car, les équipes de Sundar Pichai auraient en effet décidé de se concentrer sur des partenariats avec des constructeurs automobiles établis, auprès de qui elles proposeraient leurs technologies éprouvées sous licence.
Ce n’est en soi pas une nouvelle ou un revirement stratégique brutal. Voilà plusieurs années que les responsables du projet de voiture autonome de Google laissent cette porte ouverte. Indiquant que la solution la plus plausible à terme, car la plus viable et logique économiquement, serait un partenariat.
D’ailleurs, en mai dernier, Google annonçait un partenariat avec Fiat Chrysler pour produire des prototypes de minivans autonomes qui pourraient servir de base à la constitution d’une flotte de véhicules sans chauffeur.
Cette décision, qui fait écho à un choix similaire qu’aurait fait Apple pour son projet « secret » de voiture électrique autonome, aurait été prise par Larry Page, directeur général d’Alphabet, la maison mère de Google, et par sa directrice financière, Ruth Porat.
A en croire The Information, Sergey Brin, l’autre co-fondateur de Google, était plutôt partisan de la conception et de la fabrication d’un véhicule autonome de bout en bout.
Cette information prend en tout cas un sens tout différent à l’heure où des rumeurs annoncent que Google s’apprêterait à créer une société indépendante dédiée aux voitures autonomes, qui échapperait du coup à Google X.
Cette décision serait donc un signal double. D’une part, cela prouve que la technologie est suffisamment aboutie pour qu’Alphabet estime qu’il est temps qu’elle prenne son essor seule. D’autre part, cela implique que le laboratoire Google X a fini de jouer son rôle d’incubateur et que l’activité « voiture autonome » va désormais devoir être rentable économiquement parlant. Dès lors un partenariat avec un ou plusieurs constructeurs installés paraît logique.
Source :
The information
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