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Gogoro débarque en France avec un mystérieux vélo électrique

La marque taïwanaise, connue pour la qualité de ses scooters électriques, arrive enfin en Europe. Mais c’est avec un vélo que Gogoro veut attaquer le marché. Au moins dans un premier temps…

L’arrivée de Gogoro en France est tout sauf une surprise. La manière en revanche a laissé bon nombre d’observateurs bouche bée. Le spécialiste du scooter électrique était très attendu aux Etats-Unis comme en Europe… mais pas vraiment sur le segment des vélos. Or c’est avec un VAE que le Taïwanais a choisi d’approcher ces nouveaux marchés. À travers un court teaser sur les réseaux sociaux, le constructeur a confirmé ses intentions et surtout un nom Eeyo, celui de son vélo.

Pour l’instant, ce-dernier reste un mystère. Pas l’ombre d’une fiche technique, ni même la photo d’un bout de roue. Gogoro s’est contenté d’une suite d’émojis qui permet de deviner qu’Eeyo sera électrique. Pour des informations concrètes, il faudra donc patienter, jusqu’en mai pour le lancement américain et à l’été pour l’arrivée dans nos contrées. Néanmoins, compte tenu du passif de la marque dans l’univers des scooters électriques, c’est peu dire que l’Eeyo attise la curiosité.

La batterie de remplacement sur un vélo ?

Gogoro est une entreprise plutôt jeune (2015) mais qui jouit d’une très forte popularité. Fondée par deux anciens de HTC elle a fait son entrée dans le marché du scooter électrique avec un modèle non seulement réussi mais qui inaugurait également un système de batteries interchangeables très pratique pour l’utilisateur. Ce succès s’est confirmé ensuite grâce à un partenariat avec COUP le service de free floating qui a opéré deux ans à Paris jusqu’à sa fermeture en novembre dernier. Si le service n’a pas toujours été exempt de reproches, ses scooters, eux, ont toujours eu les faveurs des utilisateurs grâce à leur couple avantageux et une vitesse maximale de 45 km/h. 

Cet arrêt prématuré avait été suivi de l’annonce d’expansion à l’internationale pour Gogoro avec notamment un modèle low cost, le Viva, présenté en fin d’année dernière. Celui-ci a déjà été lancé en Israël et c’était également le modèle qui était pressenti pour le reste du marché occidental. À l’évidence, c’est un autre deux-roues qui a été préféré. 

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Dimitri Charitsis