De nombreux annuaires proposent aujourd’hui des services de recherche d’information sur des sites ” invisibles “, en général des bases de données publiques (recherche, banques, universités, etc.), uniquement accessibles via des requêtes dynamiques. Un mécanisme d’interrogation qui rend ardu leur détection par les robots classiques, habitués à suivre les liens hypertextes dans leur travail d’indexation.Deux philosophies sont à l’?”uvre sur ce marché particulier de recherche d’informations : la première, celle d’Intelliseek et Lycos (concepteur du métamoteur BullsEye), consiste à proposer au grand public ( The Invisible Web Catalog) un annuaire de bases de données, et un moteur de recherche permettant de localiser ces ressources cachées.La seconde, celle du français Digimind par exemple, repose sur l’interrogation directe des bases de données, via un métamoteur client ( Strategic Finder) destiné aux professionnels.
A chaque client son métamoteur
Le canadien GOA Technologies et son métamoteur ” Closer Look ” adoptent une stratégie singulière.L’éditeur concentre en effet ses efforts sur le développement d’une interface d’interrogation et de restitution personnalisée. ” Nous développons la couche d’interrogation en fonction du besoin de nos clients, puis sélectionnons les bases de données les plus adaptées. Notre outil se charge ensuite d’analyser les données, d’en faire une synthèse et de les organiser sous forme de tableaux ou d’indices “, explique Sumithra Jagannath, dirigeante de la société.L’entreprise met également l’accent sur la détection automatique de ces bases de données et non plus simplement sur leur recensement. A la manière d’Altavista et de Hotbot, leurs robots tracent la présence de scripts dynamiques, qui sont la signature des bases de données ” invisibles “.L’objectif est d’offrir au professionnel un résultat de requête qui ne se contente pas de lister des informations concernant une entreprise, mais bien un document structuré contenant des informations juridiques, commerciales ou financières.Les principaux marchés exploités actuellement par GOA Technologies portent sur l’analyse de crédit et le commerce électronique. L’éditeur compte diverses références comme le gouvernement du Québec, des cabinets d’avocats ou des organismes de crédit canadiens.La société vient, par ailleurs, de signer un accord de distribution avec H1solution.com aux Etats-Unis et prévoit de s’implanter en France, dès l’automne 2001, ” grâce à un partenariat avec un éditeur de logiciels financiers français “, poursuit Sumithra Jagannath.
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