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GN Nettest actualise ses solutions pour le GPRS

Même si les réseaux GPRS n’altèrent pas l’interface radio, des modifications d’architecture seront nécessaires pour les opérateurs GSM. Pour les aider, GN Nettest a mis à jour ses outils de décodage et d’analyse GPRS.

L’avenir de la téléphonie mobile passe par le GPRS. Les avantages de ce service de transmission de données à technologie de paquets, qui se greffent à l’infrastructure existante des réseaux GSM, sont multiples. Son débit est plus élevé que celui du GSM (160 kbit/s en mode paquets, pour l’utilisateur), les connexions sont plus rapides et la facturation peut être effectuée en fonction des données transférées. L’interface radio n’est pas altérée, mais l’utilisation des ressources radio est allouée dynamiquement. Cependant, comme pour toute nouvelle technologie, le GPRS implique la prise en compte de nouveaux éléments, tels les NS, le BSSGP, le LLC, le SNDCP, le GMM-SM et le GTP. Avant de procéder au moindre déploiement et à l’exploitation des nouveaux services, tout opérateur devra valider sa propre infrastructure.

Eviter les goulets d’étranglement

Il lui faudra vérifier le bon fonctionnement des équipements et établir une métrique de contrôle. ‘ Le principal goulet d’étranglement devrait être l’interface Air ‘, estime Patrick Hoff, ingénieur commercial chez GN Nettest. ‘ Toutefois, des soucis peuvent aussi apparaître si trop de BTS sont pris en charge par un BSC. Tout dépend de la manière dont a été déployée l’architecture, ajoute-t-il. Plusieurs cas de figure peuvent se présenter. Il est ainsi possible de colocaliser le SGSN avec le MSC et de partager les liens à 2 Mbit/s entre l’interface Gb et l’interface Air. Si les ressources physiques sont insuffisantes, il faudra ajouter des liens. ‘ Le constructeur danois GN Nettest a donc mis à jour ses outils de contrôle, notamment à travers sa plate-forme WinPharaoh 3.2 qui, pour la partie GPRS, cible uniquement les opérateurs. Deux solutions optionnelles sont proposées : la première vise les tests fonctionnels GPRS ; la seconde est destinée aux tests de performance et de qualité de service.

Une qualité de service de bout en bout

L’option de test fonctionnel autorise la génération de trafic IP sur le réseau de données, à travers des stations mobiles, tout en surveillant le trafic sur les interfaces Gp, Gb, Gn et Gi. Quant au second test, il permet de stresser les composantes SGSN et GGSN et de vérifier la qualité de service de bout en bout (débit, perte, variation de délai…). L’une des forces de ce produit est la possibilité de corréler les événements dans le temps sur le même équipement. GN Nettest entend jouer les acteurs de premier plan sur ce nouveau créneau de la téléphonie mobile qui s’annonce très rentable pour les opérateurs. Le Danois a de sérieux atouts en main, surtout parce qu’il fait partie du groupe Great Nordic, qui compte dans ses rangs l’opérateur télécoms GSM Sonophon, le deuxième opérateur GSM au Danemark. Un bon moyen de comprendre les besoins d’un opérateur et de fournir des appareils de tests et de mesure adaptés.

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Olivier Ménager