Disponible en France depuis le 2 février, le système de téléphonie par satellite Globalstar met ses 48 satellites à la disposition de ses abonnés. Situés en orbite basse, les satellites reçoivent les communications émises par les mobiles compatibles Globalstar et les routent vers une station terrestre. Celle-ci les transfère sur le réseau téléphonique commuté (en France, la station est située dans la région de Toulouse).
Plus compétitive à l’étranger
L’offre est disponible en France chez cinq distributeurs : TD Com, Geolink, et trois entités de France Télécom. Pour profiter de ces services, un seul mobile est compatible avec le réseau de Globalstar sur le marché français : le Telit SAT 550 (8 900 F ht, 1 358 ?). L’Ericsson R 290 ne sera commercialisé qu’au mois d’avril, pour environ 12 000 F ht (1 832 ?). Ces téléphones sont bibandes, fonctionnent également en GSM, et seule la taille de leur antenne (équivalente à celle du combiné) permet de les distinguer. Bien entendu, il est toujours impossible d’établir une connexion dans un lieu clos. L’abonnement est de 195 F ht (30 ?) par mois, auquel il faut ajouter 10 F ht la minute de communication nationale. Un tarif qui en limite l’usage à des cas particuliers (montagne, police, armée, situations d’urgence). En revanche, à l’étranger, où l’utilisateur de GSM paie aussi quand il est appelé, la téléphonie par satellite devient plus compétitive.Globalstar dispose d’un léger avantage sur Iridium: jusqu’à 321 km des côtes, les communications sont au tarif national contre 3 km pour son concurrent. C’est aussi un consortium composé de Vodafone, France Télécom/Alcatel, Local Space, China Telecom… des sociétés assez solides pour assurer la pérennité d’une offre de 30 millions d’abonnés.
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