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Global Interface prêt à marquer les marchés

Le jeune éditeur spécialisé dans le DRM devrait tenter une introduction en Bourse en fin de semaine prochaine. Avec l’argent levé, il s’apprête à recruter pour conquérir l’Europe et les Etats-Unis.

En sept ans, Global Interface a suivi son petit bonhomme de chemin. Initialement éditeur d’outils pour la création de sites Web, la société française créée par Marius Pindra sévit aujourd’hui dans le domaine du Digital Right
Management.
Prochaine étape : la Bourse. Avec un exercice à l’équilibre et un chiffre d’affaires prévisionnel de 2 millions d’euros pour l’année 2004, Global Interface s’apprête à s’inscrire sur le Marché libre.Cette opération couplée à une augmentation de capital, devrait ouvrir plus de 37,80 % de la société au public. Global Interface, dont Marius Pindra restera l’actionnaire principal avec 37,77 % des parts, espère ainsi lever
1,5 million d’euros en Bourse.‘ Nous souhaitons renforcer nos fonds propres. Parallèlement, nous menons des négociations pour lever de l’argent auprès d’investisseurs privés. Nous désirons renforcer notre position sur le marché du
Content Security Management Systems, qu’IDC [institut d’analyses, NDLR] estime à 3,5 milliard d’euros. Les capitaux levés nous permettront d’accélérer la commercialisation de nos deux produits en Europe et aux
Etats-Unis où nous avons déjà un bureau. Nous avons déjà signé deux contrats avec option d’achat avec le
New York Times et Associated Press ‘, développe Marius Pindra.

Recrutement d’ingénieurs en vue

La start-up emploie à ce jour quarante personnes et devrait doubler de taille dans les prochains mois. Avec des besoins particuliers en ingénieurs, pour développer ses deux produits. Le premier a pour nom Content Secure, une solution de
Digital Right Management comprenant un logiciel client Java, que les éditeurs devront fournir à leurs utilisateurs et qui assure le chiffrement et le déchiffrement pour un envoi de données sécurisées.C’est surtout avec Content Tracker que Global Interface compte dépasser sa cible des éditeurs de presse. Ce logiciel marque et donc trace les documents numériques, qu’ils s’agissent d’un fichier texte, d’une vidéo ou d’un son. Il permet
par exemple de connaître le nombre d’individus qui ont ouvert le document, savoir qui l’a transféré ou l’a enregistré.Content Tracker pourrait donc très bien être utilisé par les plates-formes de téléchargement musical ou de vidéos, même si Marius Pindra préfère éviter de positionner son produit comme un outil anti-piratage en raison du nombre
dacteurs présents sur ce marché.Une version mobile developpée en Java devrait très prochainement être proposée aux opérateurs télécoms.

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Hélène Puel