Giga plus fort que Mega ? Mathématiquement oui, mais dans les faits que vaut Giga, le nouveau service en ligne de Gigatribe, qui propose déjà une service de partage de fichiers entre amis ? Giga combine, lui, stockage sécurisé de fichiers dans le cloud et partage de contenus entre amis. Il se situe quelque part entre Dropbox, Facebook et… Mega.
Comment ça marche ?
Une fois inscrit, l’utilisateur envoie ses images, vidéos, livres numériques ou tout autres documents sur son espace personnel, qu’il gère à sa guise.
Il se constitue ensuite une tribu en rajoutant à celle-ci d’autres utilisateurs de Giga. Comment trouver d’autres utilisateurs ? On peut bien sûr inviter des amis connus, mais, plus intéressant, en découvrir d’autres via des recherches par centre d’intérêt, grâce à l’usage de mots-dièse (hashtags, si vous préférez) bien choisis. On peut aussi constituer des groupes d’amis pour gérer finement avec qui on partage quoi. L’utilisateur peut, bien sûr, accéder aux fichiers de ses contacts.
Si des fichiers présents sur le compte d’un ami l’intéressent, il peut les transférer vers le sien. Mieux, pour ne pas télécharger à l’aveugle et profiter des fichiers, il est possible de les regarder en ligne, sans même avoir à les récupérer sur son PC. Giga dispose en effet d’une visionneuse de fichiers, en streaming ou en mode page par page très performant et qui conviendra à la plupart des formats de vidéos, musiques et documents. Le tout dans une interface soignée et épurée, tout à fait dans la tendance actuelle du flat-design.
Un esprit de partage au cœur de tout
On n’insistera toutefois jamais assez sur l’aspect « réseau social » qui distingue Giga de Dropbox ou de Mega. Comme nous l’explique Stéphane Herry, président et fondateur de Gigatribe, « Giga.gg est clairement dans l’échange entre amis, nous n’avons pas de concept de liens publics postés sur des forums. Ici, tout reste privé, l’utilisateur est tranquille et maîtrise la diffusion de ses contenus. Nous ne sommes pas non plus orientés backup, l’esprit du service doit rester l’échange. » Manque juste quand même, à notre avis, un petit mur personnel, pour poster de gentils messages de remerciement.
Protéger ses données
En ces temps d’espionnite aiguë, Gigatribe accorde une très grande importance à la vie privée de ses membres. Tous les fichiers stockés sur les serveurs de Giga sont chiffrés à l’aide d’une clé unique, construite (entre autre) à partir du mot de passe de l’utilisateur. Impossible même pour Gigatribe de savoir ce qu’il y a dans les espaces perso des inscrits.
Pour autant, Gigatribe ne veut pas jouer au même jeu que Mega, qui chiffre de bout en bout les fichiers. Ici, les fichiers arrivent quand même sur les serveurs « en clair », le temps de préparer la prévisualisation, avant d’être chiffrés. Et l’éditeur, qui récuse le terme de darknet, revendique même une certaine responsabilité : « nous avons pignon sur rue, avec des serveurs en France et pas dans des pays de non-droit. Nous ne jouons pas à cache-cache avec les noms de domaine ! Et nous gardons une empreinte de tous les contenus uploadés pour éventuelles comparaisons avec les bases d’empreintes des services d’Interpol chargés de la lutte contre la pédophilie ». Un engagement avec Interpol pour lutter contre ces activités criminelles mais qui n’expose a priori pas les fichiers soumis à copyright. La loi française ne permet pas à un ayant-droit de comparer des empreintes chez un hébergeur quand le contenu est dans l’espace privé d’un utilisateur.
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Enfin, Giga adopte un modèle économique freemium : gratuit pour 2 Go de download/streaming par mois et 100 Go de stockage, qui peut monter jusqu’à 500 Go si vous invitez/parrainez des amis. L’offre payante s’établit à 6 €/mois et donne droit à 10 To de stockage. Dans un futur proche, l’équipe de Stéphane Herry prévoit déjà une application mobile pour cet été. Elle devrait permettre de transférer des fichiers pour pouvoir les consulter ensuite hors connexion. Parfait à la veille d’un départ en vacances et d’une mise au vert…
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Source :
Giga
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