En rachetant la filiale de services informatiques du groupe d’électronique Thales, le groupe GFI Informatique se hisse à la quatrième place du marché français des services informatiques, derrière IBM Global Services, Cap Gemini Ernst & Young et Atos Origin. Il se place ainsi parmi les dix premières sociétés de services cotées en Europe.” Après la fusion avec la filiale Thales IS [ex-Syseca], nous afficherons des revenus de 1,1 milliard d’euros, avec l’une des meilleures profitabilités du secteur européen des services d’outsourcing, et avec un endettement raisonnable [55 %]. En 2003, nous prévoyons une croissance organique également raisonnable sans acquisitions et une marge d’exploitation supérieure à 10 % pour 2005 “, détaille Jacques Tordjman, PDG de GFI Informatique.Avec cette acquisition ?” à 100 % pour un montant de 150 millions d’euros en cash ?”, GFI Informatique se renforce sur le marché européen ?” en Allemagne, en Suisse, en Espagne et en Angleterre, notamment.“Nous avons donné à Thales IS un positionnement européen, et nous avons affiché une croissance organique de 13 % en 2001 et un résultat d’exploitation de 8,5 % “, affirme Jean-Paul Lepeytre, président-directeur général de Thales IS.
Renforcement de la présence dans l’industrie et la défense
Le nouveau groupe va offrir quatre lignes de métiers : intégration de systèmes (66 % du chiffre daffaires), infogérance (20 %), progiciels (8 %) et conseil (6 %). Enfin, GFI Informatique augmentera son nombre de clients grands comptes. Il prévoit de remporter des contrats paneuropéens.Si GFI assure une présence importante dans le secteur des télécoms et de la banque, Thales IS permettra à GFI de se renforcer dans l’industrie, la défense et les services aux collectivités. Les deux sociétés assurent ensemble 22 % de leurs ventes dans le secteur public.Comme les principales grandes SSII, GFI a l’intention de développer son activité d’infogérance et d’intégration de systèmes. L’accord signé avec Thales prévoit d’ailleurs le suivi des contrats d’externalisation existants, ainsi que celui de la relation commerciale avec le réseau international du groupe Thales.“Nous laisserons au marché le temps d’apprécier “, conclut Jacques Tordjman.
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