Ces entreprises recrutent-elles ? Quels profils ? Quels types d’activités rassemble la technopole de Rennes ? Les télécoms sont-elles le seul débouché de la région ? Quelles sont les filières de formation les plus intéressantes ? Peut-on faire de la recherche dans cette région ? Dans quel domaine ?
Bonjour à toutes et à tous, nous sommes très heureux de recevoir Gérard Baubau. Bonjour à tous !Journaliste 01net. : Quel est la mission de la MEITO ? La mission de la Meito est de développer et de promouvoir les secteurs liés à l’électronique, l’informatique et les télécoms sur la Bretagne et les Pays-de-la-Loire soit neuf départements au total.Aie_Tec : Actuellement en BTS Action Co, je souhaite faire carrière dans le commerce électronique et monter ma start-up, que me conseillez-vous ? Se mettre en relation avec une des technopoles de l’Ouest (Rennes Atalante ou Atlanpole à Nantes, par exemple). Arthus66 : Quelles sont les meilleurs canaux de recrutement pour recruter à moindre coût en Bretagne des profils Bac + 5 ? Il y a Ouestjob sur Internet, ProSearch à Nantes, des forums des Ecoles (Synergie Ouest) et bien sûr, le bouche à oreille est important. Le réseau des acteurs de la Meito est un relais. Journaliste 01net. : Les start-up de votre région sont-elles touchées par la crise ? Oui. Pour ce qui concerne l’optique et toutes les boites liées aux équipements télécoms. Marina : Si je suis d’un autre pays ( Roumanie), puis-je venir suivre une formation chez vous ? La réponse est oui. Les grandes écoles d’ingénieurs sont capables d’accueillir des étudiants étrangers. Et les universités aussi. Pour quelqu’un qui parle français, il n’y pas de problème. Jean35 : La région rennaise offre-t-elle encore des possibilités d’embauche dans la R&D dans le secteur de la téléphonie mobile ? On peut dire que la R&D est beaucoup moins touchée que la fabrication mais les perspectives d’embauches en R&D sont beaucoup moins importantes qu’en 2000, sur des compétences pointues on peut tenter sa chance (UMTS, ..). Boisrobe : Y-a-t-il de la place dans l’Ouest pour des profil non bac + 5. En effet la plupart doivent faire leurs preuves sur Paris et IDF avant de pouvoir revenir dans la région…Dans l’Ouest, il y a beaucoup de PME intéressées par des BTS ou niveau inférieur à bac + 5 et qui ne sont pas touchées par la crise car focalisées sur des niches (bureau d’études dans les secteurs de l’aéronautique, l’automobile, le médical).Journaliste 01net. : Votre région a-t-elle toujours des échanges avec les Etats-Unis pour aller y faire des stages ? A qui s’adressent ces stages ? Rennes Atalante gère toujours ces échanges avec les Etats-Unis : ce sont des stages dans les entreprises américaines. Ce sont des stages pour des ingénieurs (Insa, Supelec, ENST, IFSIC, ..).Bruno Quelles ont été les conséquences de la mauvaise conjoncture au second semestre 2001 sur l’emploi et les salaires ? Sur l’emploi, c’est essentiellement lié à la fabrication des équipements télécoms (optique et mobile). Par contre, il n’y a pas de conséquence sur les salaires actuels mais sur les salaires des nouveaux embauchés, les négociations sont plus difficiles.Victor : La mission MEITO a-t-elle un site ? Comment obtenir vos coordonnées ? Un interlocuteur ?L’adresse : www.meito.com et mes coordonnées sont sur le site et je réponds à mes mails. Laly : La Meito fait-elle du lobbying ? On peut dire que lorsque la Meito détecte un besoin collectif, on peut aller voir les acteurs (les industriels, collectivités territoriales) pour avancer sur la prise en compte de ce besoin. La Meito fonctionne comme un n?”ud de réseau, en quelque sorte. Avec une fonction de filtrage et de concentration. Manu : Combien fait le CA de l’informatique en pays de Loire ? Il y a effectivement beaucoup d’informatique de gestion dans les Pays-de-la-Loire avec des grosses entreprises sur Nantes, mais je ne connais pas le chiffre d’affaires généré au total. Chacha : Pensez-vous que les jeunes diplômés de doctorat d’électronique ou d’informatique ont leur place dans les entreprises high-tech de l’Ouest ? Selon vous, quels métiers du secteur privé sont les plus adaptés à leur profils ? Les secteurs de la télévision numérique, tous les systèmes de radiocommunications, d’imagerie, les services réseaux (sécurité), l’optronique, sont des secteurs très développés dans l’ouest qui recrutent quelques profils de ce type.Mnouvel : Le ralentissement économique actuel a-t-il une forte conséquence sur le volume de recrutement des grands laboratoires de recherche Télécom Rennais ? N’y a- t-il pas en ce moment une augmentation de l’utilisation de la sous-traitance ? En période de récession, ce sont les sous-traitants qui en pâtissent les premiers. Les laboratoires gardent leurs forces vives, mais de là à recruter…Journaliste 01net. : Les SSII continuent-elles à embaucher dans la région ? Pour quel type d’activité ? Banques, nautique ? Collectivités ? Oui, dans certains secteurs : la gestion, la sécurité réseau, l’automobile, le médical.Cortex : Je suis étudiant en première année en école d’ingénieurs informatique (Polyrech’nantes). J’aurais le choix entre deux options de troisième année, entrepot de données ou réseaux. A votre avis, laquelle correspondrait le mieux à la demande des entreprises, actuellement, et dans l’avenir ? A mon avis, et ça n’engage que moi, les spécialistes réseaux ont de bonnes années devant eux, surtout s’ils veulent rester dans l’ouest.Boisrobe : Au niveau salaire quel est l’écart moyen entre région parisienne et l’Ouest ? Question difficile, mais on peut tabler sur une écart de 15 à 20%, mais cela dépend également des postes.Victor : Au niveau des emplois, il semblerait que l’Ouest s’arrête à Nantes et Rennes. Qu’en est-il côté Lorient, Quimper, Brest ? Merci de vous intéresser à la Bretagne ! Les technopoles les plus importants sont effectivement Nantes et Rennes (Bretagne ), suivi de près par Lannion, Brest, Lorient pour les emplois dans la high-tech.TB : Comment voyez-vous l’avenir de la place de Brest dans le paysage TIC Breton, notamment par rapport à Rennes et Lannion ? Tout ce qui est technique peut rester à Brest, mais tout ce qui concerne le business est ailleurs, Rennes et Paris, et c’est dommage. J’ai l’exemple d’une start-up brestoise qui envisage de se développer sur Rennes pour ces raisons. Rennes n’est qu’à 2 heures de Paris par TGV, alors que Brest est à 5 heures. Journaliste 01 net. : Avez-vous une autre activité à côté de votre responsabilité à la MEITO ?Non je suis un permanent, et nous sommes une équipe de treize personnes à la Meito côté animation filière, il y a une personne à Nantes et une autre à Lannion. Eric : Que pensez-vous de l’utilisation des sites de recrutement en ligne généralistes, spécialisés NTIC ou spécialisés par région ? Apparemment OuestJob, site spécialisé et régional, a une bonne cote auprès des adhérents de la Meito.Datamining : Quelles sont les entreprises de la région Ouest utilisatrices des techniques de data mining (dans le domaine bancaire, de la grande distribution, de l’assurance..) ? Je ne sais pas. Patrice : Quels sont les facteurs qui peuvent décider des investisseurs à venir dans l’Ouest ? Quel est selon vous l’élément différenciateur ? Bonne question. Environnement de recherche ++ , une stabilité des ressources humaines, salaires dans la norme, des mètres carrés moins chers, une qualité de vie exceptionnelle ! Un bon réseau d’acteurs et une bonne animation de ce réseau…Journaliste 01 net. : A votre avis, quelles sont les filières de formation les plus cotées par les entreprises dans votre région ? Insa, Supelec et Ifsic à Rennes, Enib, Iseb et Enstb à Brest, Ensat à Lannion, Ecole Polytechnique de Nantes, Eseo à Angers et Ensim au MansMichel : La problématique en Pays-de-la-Loire est différente dans les types d’activités / Bretagne. Comment vous adaptez-vous ? On travaille aussi par groupe de travail spécifique. Par exemple, on va travailler sur les télécoms en Bretagne et sur la traçabilité sur le pôle d’Angers. Certaines réflexions (TIC et automobile, TIC et santé) peuvent concerner les deux régions.Merci beaucoup Gérard Baubau, le mot de la fin ? Dans l’Ouest il y a beaucoup de savoir-faire mais on le fait pas assez savoir. J’espère que cette heure passée ensemble, aura donné envie à beaucoup d’entre vous, de s’intéresser à notre région qui est aussi très dynamique dans les secteurs qui vous intéressent ! Merci à tous, et bonne soirée.
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