01net. : comment avez-vous commencé à pratiquer la formation en ligne ? Gérard Batbedat : lorsque les logiciels de la suite Office 97 sont arrivés, nous avons réalisé une étude auprès de quatre-vingt personnes pour voir si elles souhaitaient se former à la bureautique de façon traditionnelle. Au terme du sondage, nous avons constaté que nos collaborateurs demandaient une alternative aux cours classiques en salle de classe. Pourquoi ?La formation traditionnelle ne répond plus aux besoins des apprenants, qui souhaitent une meilleure personalisation de la formation, et plus de modularité et de souplesse dans la gestion de leur programme de formation. La formation en ligne est-elle adaptée à ces nouveaux besoins ? Oui. Les logiciels d’autoformation permettent de déterminer des parcours individuels de formation très précis. Ils sont structurés de façon modulaire. Les collaborateurs y ont accès à tout moment à partir de leur poste de travail. Ils permettent donc à chacun de se former selon ses besoins, son rythme, et en fonction de ses disponibilités. Les réductions de coûts sont-elles importantes par rapport à de la formation traditionnelle ?Oui. Pour la bureautique, il est possible de réduire les coûts de plus de 50 %. Pensez-vous vous limiter à de la formation en ligne pour la bureautique ?Non. Nous estimons que l’acquisition des connaissances doit se faire par autoformation tutorée. L’approfondissement et la révision de cet apprentissage peut se faire par autoformation sur le poste de travail. Mais quand il s’agit de former sur un produit totalement nouveau, la formation traditionnelle reste irremplaçable.Avez-vous été confrontés au problème ? Oui. Suite à la fusion avec Elf, le nouveau groupe est en train de faire migrer l’ensemble de ses collaborateurs (70 000 personnes dans le monde) de Office 97 et Outlook vers Windows 2000, Office 2000 et Lotus Notes R5 pour la messagerie et l’agenda. Les logiciels de Microsoft et de Lotus sont tellement différents, que les bases de la formation à notre nouvelle messagerie Lotus Notes 5 sont données en formation traditionnelle. Nos collaborateurs peuvent ensuite se former de manière plus approfondie à la messagerie en utilisant l’autoformation libre sur leur poste de travail, ou l’autoformation tutorée en salle de formation. Vous avez récemment changé de fournisseur de contenus de formation, pourquoi ?Nous sommes effectivement passés d’iProgress à NETg, car le passage de la messagerie Microsoft à Lotus imposait de nouveaux cours. Aussi, avons nous lancé un appel d’offres en juin 2000, à iProgress, Smartforce et NETg.Comment avez-vous procédé pour sélectionner votre fournisseur ?Nous avons réuni un certain nombre de personnes (responsables formation et utilisateurs), qui ont jugé les offres de trois sociétés en fonction de la qualité pédagogique des cours, de la couverture fonctionnelle des logiciels étudiés, de la disponibilité des cours en plusieurs langues et des technologies de diffusion. La possibilité d’adapter les cours aux besoins de l’entreprise figurait-elle parmi vos critères de sélection ?Oui, c’est un critère primordial. La possibilité de personaliser tous les cours d’autoformation est capitale. Nous avons, par exemple, ajouté deux heures de formation aux cours déjà existants sur la messagerie Lotus Notes R5. Sur ce point précis, la société NETg était la seule à pouvoir répondre à notre demande. C’est une des raisons pour lesquelles nous l’avons choisie. Utilisez-vous une plate-forme de gestion des formations ? Nous avons opté pour la plate-forme de NETg pour gérer ses cours. Ces derniers sont accessibles sur un portail Internet. En revanche, la formation traditionnelle n’est, elle, gérée par aucun système. Pourquoi n’avez-vous pas choisi une plate-forme telle que Docent ou Saba ?Parce que ces plates-formes n’apportent aucun contenu, et que l’intégration des cours de NETg y est difficile. De plus, elles sont lourdes et beaucoup plus chères.
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