ChatGPT ou Bard peuvent affirmer des choses fausses avec aplomb, inventer des citations, halluciner des faits, ou servir de courroie de transmission à la diffusion de désinformation. Mais l’intelligence artificielle générative a aussi des aspects positifs et si les conditions sont réunies, ces chatbots permettent de réaliser des gains de productivité appréciables. C’est pourquoi cette technologie intéresse tant les éditeurs de presse… et effraie de nombreux journalistes qui ont peur de se faire remplacer par des robots.
Un assistant pour les journalistes
C’est dans ce contexte que Google a présenté un nouvel outil, baptisé en interne « Genesis », à plusieurs grands médias américains : le New York Times, le Washington Post ou encore le Wall Street Journal. Cette IA peut générer du contenu en se basant sur des informations données au préalable. Le moteur de recherche aurait martelé qu’il ne s’agit pas de remplacer les journalistes ; Genesis est plutôt une sorte d’assistant qui automatise certaines tâches et libère du temps pour enquêter et vérifier les informations. L’outil peut également suggérer des titres.
Les organisations de presse concernées n’ont pas indiqué si elles comptaient utiliser Genesis pour produire des articles, mais l’intelligence artificielle générative a déjà fait son apparition dans plusieurs rédactions. Certains médias ayant pignon sur rue ont publié du contenu rédigé entièrement par des IA, comme chez Gizmodo ou encore Cnet. Avec des résultats parfois peu convaincants, comme cette liste chronologique des films et séries Star Wars parue sur Gizmodo dans laquelle l’IA avait fait des erreurs… de chronologie. L’article a été retiré depuis.
L’onde de choc provoquée par l’avènement de ChatGPT oblige de nombreux secteurs d’activité à se positionner, et le petit monde de la presse n’est pas épargné. De nombreuses rédactions ont commencé à intégrer au chausse-pied l’IA générative dans le processus de production de contenus journalistiques. Reste maintenant à voir si cette intégration peut être harmonieuse ou destructrice. En se positionnant dès à présent sur ce créneau, Google a la possibilité de jeter des bases saines pour éviter le chaos, il faut espérer que ce soit bien la volonté de l’entreprise !
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Source : New York Times
L’IA peut-être ne pas être compatible puisque les données transmise dans le Data contiennent des erreurs graves succeptible de desynchroniser tout programme.
Exemple : desharmonie du calendrier 🟢 Martius 1, Aprilis 2, Maius 3, Iunius 4, Iulius (Quintilis) 5, Augustus (Sextilis) 6, September 7, October 8, November 9, December 10, Ianuarius 11, Februarius 12.