La console de jeu portable de Sony, la PSP, a beau être un succès commercial, cela n’a pas suffi à assurer celui du disque vidéo qui lui est propre, l’UMD (Universal Media Disc). Ce dernier semble désormais sans
avenir, lâché par les studios hollywoodiens, qui ne souhaitent plus commercialiser leurs productions dans ce format propriétaire.Dès le printemps 2006, les grands studios américains de cinéma ont mis le holà sur la commercialisation de disques vidéo UMD. Aujourd’hui, mis à part Sony lui-même, plus aucune major ne sort de mini-galettes. Dans l’édition des
Echos du mercredi 16 janvier, George Fornay, le vice-président de Sony Computer Entertainment Europe reconnaît d’ailleurs que ‘ le format s’est arrêté ‘.Il faut dire que le marché
n’a jamais vraiment décollé tant en Europe qu’aux Etats-Unis. En France, passé le premier moment de curiosité, lié lancement de la console
en septembre 2005, les distributeurs notaient deux mois plus tard un ralentissement des ventes. Emmanuel Greseque, directeur vidéo des Virgin Megastore
nous déclarait à l’époque : ‘ Nous ne sommes pas certains qu’il s’agisse d’un modèle de consommation ‘.
Un catalogue de films qui s’étiole
Le format UMD a pâti du fait de n’être lisible que sur la console de Sony, sans possibilité de raccorder l’appareil à un récepteur doté un écran plus grand. Pour soutenir ses petits disques, Sony, a, un temps, essayé de vendre des
packs couplant DVD et UMD.Aujourd’hui le catalogue de films au format UMD d’un vendeur comme Fnac.com s’étiole. Alors que 200 références étaient disponibles en avril 2006, seuls 90 titres vidéos sont en vente aujourd’hui. Des films épuisés comme
La Mort dans la peau, Le Retour de la momie ou encore Rush Hour 2 n’ont pas été réédités.Durant l’année 2007, moins de cinq films sont venus enrichir le catalogue UMD du cybermarchand. Parmi les plus récents se trouvent Little Man édité voici près de 10 mois, en mars 2007, ou La
Revanche des Losers sorti en janvier de la même année. Preuve du peu de succès des petites galettes du constructeur nippon, la dernière édition du de Sony Pictures, Casino Royale, n’est même pas commercialisé par le
site de la Fnac.
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