Après l’ère glorieuse de l’essor du GSM, plus dure est la chute pour Gemplus. Le numéro un mondial des cartes à puce, qui affichait quatorze années de croissance ininterrompue, a vu en 2001 son CA s’éroder de 15 % et tomber à 1,2 milliard d’euros. La perte nette sur l’exercice 2001 atteint 81 millions d’euros alors qu’en 2000 les bénéfices s’élevaient à 99 millions d’euros. “Ces résultats très décevants reflètent le ralentissement important subi par l’industrie des télécoms mobiles en 2001”, a indiqué Ron Mackintosh, le président du comité exécutif de Gemplus. La dégradation est manifeste pour le quatrième trimestre, avec, d’une année sur l’autre, une régression des ventes de 43 % pour la division télécoms, de 17 % pour les systèmes réseaux et de 12 % pour les autres activités (cartes magnétiques, systèmes pour les transports, etc.).
Suppression de 1 000 emplois
Dans ce contexte, le groupe lance un plan de restructuration qui vise à générer des économies annuelles de 60 millions d’euros. Ce plan prévoit la suppression de 1 000 emplois, dont 416 en France sur les sites de Gémenos et de La Ciotat. La société avait déjà lancé un plan social au second trimestre et licencié 1 149 personnes en 2001. Gemplus estime que les premiers effets du nouveau plan seront sensibles à partir du troisième trimestre mais nannonce pas de retour aux bénéfices pour 2002, année qualifiée de ” transition “.
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