Nvidia dégaine sa nouvelle carte graphique haut de gamme, la GeForce GTX 980. Celle-ci remplace la GTX 780 est bénéficie du processeur graphique dernière génération GM204. Ce dernier est conçu sur l’architecture Maxwell, la même que celle du processeur de la GTX 750 Ti ou de certaines GeForce GTX 800M. Les maîtres mots sont ici « performances haut de gamme » et « basse consommation électrique ».
Toujours plus puissante, toujours plus de polygones
Sur le segment des cartes graphiques haut de gamme, Nvidia et AMD essaient de proposer la plus belle vitrine technologique. De la 3D affichée à plusieurs centaines d’images par seconde, des textures et des effets à gogo, c’est bien tout cela qui séduit les joueurs les plus exigeants. Il faut qu’il puisse mettre tout à fond, en Full HD ou en QHD sans pour autant avoir besoin d’investir dans une alimentation de plusieurs kilowatts.
Avec la GTX 980, Nvidia table sur des performances deux fois plus importantes que celles d’une GeForce GTX 680. Le concepteur de GPU s’est étrangement bien gardé de comparer son nouveau poulain aux GeForce GTX 780 et GTX 780 Ti lors de sa présentation. Bizarre. Nous ne manquerons pas de le faire lors de nos tests.
En terme de consommation, les chiffres donnés par Nvidia sont incroyablement bas : seulement 160 watts en charge dans les jeux. En comparaison, montée sur notre plateforme de test, la GeForce GTX 780 engloutissait 195 watts quand la GTX 680 consommait, elle, 186 watts.
Lors de la présentation, Nvidia nous a également parlé de nombreuses technologies graphiques prises en charge par la carte comme le Dynamic Super Resolution dont le but est d’afficher votre jeu en qualité 4K sur votre écran Full HD (à activer dans GeForce Experience). Nvidia a également développé un nouveau type de filtre anticrénelage (MFAA) et évoqué la prise en charge de plusieurs nouvelles technologie comme la Voxel Global Illumination qui améliore le rendu des effets lumineux indirects.
La GeForce GTX 980 en chiffres
La puce 3D de la GTX 980 intègre 2048 unités de calcul (CUDA Core) et quatre contrôleurs mémoire 64 bits (soit 256 bits en tout). Elle fonctionne à 1126 Mhz et 1216 Mhz quand le GPU Boost 2.0 est en fonction. Cette nouvelle référence embarque 4 Go de mémoire GDDR5, fonctionnant à 1750 MHz (bande passante donnée pour 224 Go/s).
Malgré la faible consommation annoncée, vous aurez tout de même besoin de deux prises PCI-Express à 6 connecteurs pour l’alimenter. La ventilation est visuellement identique à celle des cartes références des anciennes générations. Elle devrait donc être silencieuse et efficace. L’arrière de la carte est recouverte d’une plaque métallique pour la régidifier mais aussi améliorer le refroidissement. Un équipement absent des GTX 780 et 780 Ti qui consommaient (et donc chauffaient) pourtant plus.
Du côté des sorties vidéo, Nvidia fait le choix d’implanter seulement 1 DVI, 1 HDMI 2.0 mais 3 DisplayPort 1.2. La carte serait capable d’afficher vos jeux sur quatre écrans en même temps. Mais une question demeure : combien coûte cette nouvelle barre à Cuda ? 540 euros environ. Soit une augmentation de 50 à 100 euros par rapport aux GeForce GTX 680 et 780 à leur sortie. Oui, ça calme.
La petite sœur : la GeForce GTX 970
Et comme un bonheur n’arrive jamais seul, Nvidia lance également la GeForce GTX 970. Même puce mais moins gonflée (1664 unités CUDA), elle est cadencée à 1050 MHz (Boost à 1178 MHz). Elle embarque exactement la même quantité de mémoire que sa grande sœur et le bus est aussi interfacé en 256 bits. Le nombre de sorties vidéo est iso, tout comme les besoins en connecteurs d’alimentation ou encore le système de ventilation. Son prix annoncé est de 325 euros environ. Beaucoup plus abordable que la GTX 980 donc.
Maxwell en quelques mots
L’architecture Maxwell (gravure en 28 nm) reprend les bases de Fermi et Kepler, les anciennes architectures de Nvidia. Schématiquement, la puce est divisée en 4 parties égales (Graphics Processing Clusters). Chacune d’elle est dotée d’un contrôleur mémoire GDDR5 et est constituée de plusieurs unités de calculs.
Celles-ci sont organisées en grappe (SMS), toutes ayant à disposition un ensemble d’éléments très importants pour générer les polygones (rasterizer, Polymorph Engine 3, etc.), la tesselation, les effets divers et assurer un traitement des pixels le plus efficace possible. D’après Nvidia, ce type d’agencement permet de réduire la consommation (les fuites et déperditions de courant), d’accélérer le traitement de certaines tâches et routines, et tout simplement d’augmenter l’efficacité du processeur. À noter également, le cache L2 de la puce est quadruplé par rapport à la génération précédente (2 Mo contre 512 Ko).
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