Nvidia contre-attaque enfin ! Restée bien silencieuse lors de la sortie de toute la nouvelle gamme Radeon 7900 d’AMD, la marque au logo vert annonce aujourd’hui la sortie de la GeForce GTX 680. Cette carte haut de gamme est vendue 499 € et devrait être disponible en grande quantité rapidement. S’adressant bien sûr aux passionnés de jeux vidéo, cette carte graphique Nvidia bénéficie d’une nouvelle architecture vantée comme « encore plus efficace dans le rendu et la gestion des technologies propriétaires Nvidia, comme la 3D Vision ou encore PhysX ». Elle consommerait également bien moins d’électricité. Ainsi, la consommation annoncée est de 195 watts maximum dans les jeux vidéo et seules deux prises d’alimentation six broches sont nécessaires pour la faire fonctionner (contre un connecteur de huit et un de six pour la GeForce GTX 580). Concernant les sorties vidéo, Nvidia sort le grand jeu : double prise DVI, connecteur HDMI 1.4a et une prise DisplayPort 1.2 plein format.
Une architecture XXL sur une puce XS
La puce de la GeForce GTX 680 est gravée en 28 nm, comme les AMD Radeon 7000. Elle bénéficie d’une nouvelle architecture baptisée Kepler. Le cœur de la puce est composé d’unités SMX qui sont une évolution des moteurs de traitement que l’on trouve sur la GTX 580. Sur cette dernière, on avait seize unités SM, constituées de 32 CUDA Core chacune. La GTX 680, quant à elle, accueille désormais huit unités SMX renfermant 192 cœurs, soit un total de 1 536 CUDA Core. On trouve aussi 2 Go de mémoire GDDR5 (cadencé à 3 002 MHz !) et un bus de 256 bits. La puce graphique est cadencée à 1 006 MHz de base, mais l’architecture de Nvidia offre des possibilités de gain de puissance temporaire, ajustables à la volée, similaires à ce que propose Intel avec sa fonction Turbo Boost sur les processeurs Core.
Le GPU Boost, une fonction prometteuse
En effet, la GTX 680 peut faire varier sa fréquence, celle de la mémoire et sa consommation, en fonction des besoins du jeu. Elle peut même désactiver certaines de ses composantes inutilisées, afin que celles qui travaillent gagnent en efficacité. Similaire à la technologie Turbo Boost 2.0 d’Intel, le GPU Boost permet, pour une quantité X de watts consommés, d’avoir un surcroît de puissance là où il y en a besoin. Grâce à un outil logiciel développé par EVGA (constructeur de cartes graphiques) et compatible avec toutes les marques (a priori), il est également possible de demander à la carte graphique de ne générer qu’un nombre donné d’images par seconde avec un jeu. Au passage, elle adapte sa consommation et la fréquence de sa puce. Enfin, une fonction appelée Active VSync a été implantée dans le pilote Nvidia. Elle vise à réduire l’effet visuel de décrochage (généralement une ligne scindant l’écran à l’horizontale) qui survient habituellement lorsque le nombre d’images affichées par seconde dans un jeu chute brutalement sous la barre des 60 images/secondes.
Une seule carte pour tout faire ?
Lors de la présentation, Nvidia a fait tourner – sur une seule carte GTX 680 – une démonstration technique qui requérait trois GTX 580 auparavant, afin de démontrer la puissance de sa nouvelle architecture. Et, pour enfoncer le clou, la 3D Vision Surround (la 3D Vision sur trois écrans) ne nécessite plus qu’une GTX 680 pour fonctionner, au lieu d’un duo (SLI) de GTX 580 auparavant. Il est même possible d’afficher un jeu sur trois écrans (sans 3D Vision) et de connecter un quatrième moniteur à la carte, servant à afficher le Bureau de Windows, par exemple.
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