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GDC muscle ses commutateurs pour réseaux d’opérateurs

A destination des opérateurs alternatifs comme des opérateurs historiques, l’américain GDC introduit des commutateurs d’accès. Ils délivrent des services ATM en voix et bientôt en IP sur des liaisons à hauts débits.

Mal en point sur le plan financier ?” une perte comptable est attendue sur l’exercice fiscal 1999 ?”, GDC continue d’investir, puisqu’il consacre plus de 20 % de son chiffre d’affaires à la recherche-développement. Le dernier fruit de ses efforts a pour nom NexEra : une gamme composée de deux commutateurs s’installant à la périphérie des réseaux d’opérateurs, pour desservir des abonnés en services voix ou IP à hauts débits au moyen de liaisons ATM.

Les grands des télécoms, un marché de choix

“Nous pensons que la demande pour des liens ATM à 2 Mbit/s va connaître une forte croissance au cours des prochaines années”, explique Chris Williams, directeur du marketing du constructeur GDC pour l’Europe ainsi que l’Asie-Pacifique. Ce dernier s’adresse en priorité aux opérateurs alternatifs et, plus précisément, à ceux qui développent des services voix ou IP. Il installe ses commutateurs dans les locaux où sont déjà présents les centraux publics des opérateurs traditionnels. Ces équipements intéresseront également les acteurs historiques, qui constituent, du moins en Europe, les principaux clients de GDC, notamment pour les services ATM. Ces commutateurs en châssis permettent, en effet, de concentrer un nombre important de communications téléphoniques sur des lignes à 2 ou 34 Mbit/s, voire à 155 Mbit/s (norme STM-1), sur fibres optiques. Pour ce faire, la gamme NexEra met en ?”uvre les fonctions de transport de voix comprimée à 32 kbit/s ou à 8 kbit/s sur des liens à 2 Mbit/s. Le modèle CS 6400 accepte jusqu’à 3 000 ports voix. Le modèle 6600 gère, quant à lui, l’équivalent de deux cents liaisons de raccordement à 2 Mbit/s. De la même façon, ces liaisons peuvent, pour les deux modèles, servir à concentrer du trafic IP utilisé pour des accès à Internet. Il manque, pour l’instant, un module de routage IP interne à ces châssis, annoncé pour la seconde moitié de l’an 2000.
Les deux équipements sont supervisés par le logiciel Prosphere, de GDC, développé sur une plate-forme OpenView. ;

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par Frédéric Bergé