Gateway a annoncé mardi dernier l’éventualité de cesser la commercialisation de ses produits en Europe. Sa décision définitive devrait intervenir d’ici à une trentaine de jours. Au début du mois d’août, ce spécialiste de la vente directe avait déjà décidé d’arrêter la production de ses produits sur le Vieux Continent, en fermant son usine irlandaise et son siège européen basé en Angleterre. La dernière annonce en date s’inscrit dans un plan de restructuration à l’échelle internationale, qui comprend d’autres dispositions. À commencer par la fermeture immédiate des sites de production du fabricant situés en Malaisie, à Singapour, au Japon, en Australie et en Nouvelle-Zélande.
6 000 emplois en moins
Outre ce retrait d’Asie, Gateway entend réduire le nombre de ses effectifs affectés aux tâches administratives et à la maintenance dans son fief des États-Unis. Ce qui aboutirait à une réduction de 15 % de ses effectifs outre-Atlantique et au licenciement de 25 % de son personnel dans le monde, soit 6 000 employés au total. Une restructuration dont le coût est d’ores et dèjà prévu. Pour le troisième trimestre de son exercice 2001, le fabricant prévoit d’inscrire une charge d’environ 475 millions de dollars à son bilan.La moitié de cette somme sera provisionnée pour financer son éventuel retrait d’Europe. L’ensemble des mesures devrait lui permettre d’économiser 300 millions de dollars (330 millions d’euros) par an. Gateway se recentre donc sur un marché américain où sa situation est encore la plus saine.
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