Il y a les gardiens de phare, amoureux solitaires de la mer. Il y a aussi les gardiens de châteaux, épris de ruines magnifiques.Gaspard Kools est de ceux-là. Je l’imagine arpentant les remparts du château de Coucy (dans l’Aisne), son trousseau de lourdes clés battant son flanc, telle l’épée qui assura la gloire de la dynastie des sires de Coucy. “Roi ne suis, ne prince, ne duc, ne comte aussi ; Je suis le sire de Coucy”, clamait chaque génération d’Enguerrand avant que Mazarin ne démantèle ce château bien trop fort.En mars 1917, on accourait encore de toute l’Europe pour admirer le plus haut donjon du continent. L’armée allemande le bombarda, il est conservé en l’état comme “témoignage d’une barbarie” tandis que l’ancienne forteresse bénéficie de restaurations et de travaux de mise en valeur.Gaspard guette le danger qui pourrait surgir des vallées de l’Oise et de l’Ailette, et l’oubli, qui menace partout. Il a récemment mis en ligne une nouvelle version du site Web qu’il consacre à “son” château et ses mille cinq cents ans d’histoirehttp://chateau.coucy.free.fr
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