L’efficacité des règles est mise en évidence à travers deux tests successifs : le premier, sans application de ces règles, donc sans gestion de la qualité de service ; et le second, avec activation. Dans les deux cas, nous avons mesuré la part (exprimée en pourcentage) de la bande passante accaparée par chaque protocole. Sans application des règles, cette part varie beaucoup suivant la solution, ce qui n’est pas en soi significatif. Au cours du test réalisé avec une gestion de la qualité de service, l’objectif visé lors de la définition des règles correspond à des parts de bande passante de 20 % pour FTP, 30 % pour HTTP, et 50 % pour Oracle SQL. En conséquence, plus le bilan du second test est proche de ces valeurs, meilleur il est. Les résultats sont bruts dans la mesure où ils ne tiennent pas compte de la richesse des mécanismes mis en ?”uvre. Pour les trois solutions, ils se révèlent positifs, la bande passante occupée par chaque protocole étant infléchie dans le bon sens. Avec un écart toujours inférieur à 4 % par rapport à l’objectif, OPS arrive en tête, suivi de peu par QPM, qui pèche sur le trafic HTTP, avec 24 % obtenus contre 30 % demandés. ADN reste, pour sa part, assez loin des objectifs, puisque l’écart est d’environ 10 %, pour chacun des protocoles. Un résultat moyen en partie dû à une gestion complexe des files d’attente dans les routeurs.
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