Sur le même principe que lors du test de garantie de bande passante pour chaque flux, nous avons effectué deux campagnes de mesures ?” sans, puis avec gestion de la qualité de service. Le but était ici de garantir une bande passante suffisante pour les flux interactifs, en l’occurrence véhiculés par le protocole Telnet. Non quantifié, cet objectif est en réalité assez subjectif puisqu’il réside dans une interactivité garantie, au sens utilisateur final de l’expression. Sans gestion de la qualité de service, la bande passante cumulée par FTP et HTTP se situe entre 83 % et 88 % selon les solutions. Réduit comme une peau de chagrin, l’espace conservé par Telnet se traduit par des temps de réponse assez longs pour que l’utilisateur les juge très gênants. Après activation de la gestion de la qualité de service, les résultats se révèlent satisfaisants pour les trois solutions, les temps de réponse aux commandes Telnet rendant l’utilisation confortable. Bien que tous les produits accomplissent leur mission, ceux de Cisco et Nortel se détachent dans la mesure où le surcroît de bande passante offert à Telnet est emprunté aussi bien à FTP qu’à HTTP. Au contraire, avec l’offre d’IBM, le premier se voit littéralement sacrifié au profit de Telnet, tandis que le second conserve pratiquement l’intégralité de sa bande passante. Cela explique la note modeste obtenue par IBM sur ce test.
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