Blood Stone est une aventure originale de James Bond. Elle a été écrite par Bruce Fierstein, scénariste connu des aficionados de l’espion britannique, puisqu’il a écrit ou coécrit les scénarios de GoldenEye, Tomorrow Never Dies (Demain ne meurt jamais) et The World Is Not Enough (Le Monde ne suffit pas). Il a par ailleurs ficelé les histoires des jeux « bondiens » Everything or Nothing et From Russia with Love.
Les développeurs du jeu n’ont donc pas dû aller chercher bien loin pour la trame scénaristique. Pour incarner Bond non plus. Blood Stone met en scène l’avatar du dernier 007 en date, Daniel Craig. Celui-ci a d’ailleurs participé à la mise au point des mouvements du héros par l’intermédiaire du procédé bien connu de Motion Capture.
Soudain, un inconnu vous offre un bourre-pif !
Le combat à mains nues est la caractéristique qui distingue ce jeu. D’innombrables mouvements de balayette, coups de savate, étranglements, coups de coude, coups de poing et autres élongations forcées, se déclinent ici selon une étonnante variété. De fait, si les muscles demeurent toujours saillants, limiter l’utilisation des armes à feu au profit d’une approche toujours virile mais plus discrète est récompensée par le jeu.
Infiltration ou action, c’est au joueur de choisir, sachant que la configuration des lieux dans lesquels James évolue revêt une importance capitale. Ce sont eux qui dirigent l’action. Dans la démonstration présentée lors de la GamesCom, la scène prenait place à Istanbul, dans un chantier ayant révélé un réseau d’antiques catacombes. Comme on l’imagine, voici l’occasion d’explorer (et nettoyer) d’innombrables niveaux.
A l’instinct ou presque !
Pour faire comme dans les films, puisqu’il s’agit rien de moins que de l’ambition des développeurs, l’idée est que James sache immédiatement ce qu’il doit faire. On imagine en effet mal un Bond errant comme une âme en peine dans les niveaux du jeu. L’astuce, c’est d’ailleurs l’unique gadget ici présent, consiste à proposer une vue smartphone qui indique par une série d’icônes, la distance d’un objectif, la présence d’explosifs, la position des ennemis… Afin de décourager les joueurs d’abuser du procédé, il faut savoir que le signal du téléphone se détériore après un temps donné.
Et il vaut mieux ouvrir les yeux ! C’est du moins plutôt indiqué pour conduire l’Aston Martin DB. De fait, les poursuites en voiture apparaissent comme une récréation, un jeu dans le jeu. Elles sont tout ce qu’il y a de plus spectaculaires et la plus sûre tactique reste de foncer, le frein étant réservé aux froussards ou aux approches un peu trop viriles de murs…
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