Il n’y a rien de plus social que de jouer en ligne… Excepté peut-être prendre le métro aux heures de pointe. Partant du principe qu’on « frague » des inconnus des antipodes tous les jours et qu’on ne sait « même pas à quoi joue notre voisin », les créateurs de GamersBand ont eu l’idée d’un réseau social géolocalisé. A ceux qui s’inquiètent déjà, il n’est pas obligatoire d’afficher l’emplacement de son domicile, il est même possible de dire qu’on habite à Tours quand on vit à Paris, mais on s’éloigne un peu de l’intérêt du service.
Car GamersBand ne cherchent pas à court-circuiter les parties sur Xbox Live ou sur PlayStation Network, il en intercepte juste les résultats. Ce service cherche à établir une sainte trinité ludique, plutôt plaisante à entendre. Le but est de vous faire rencontrer des personnes qui s’adonnent aux mêmes jeux (sur les mêmes plates-formes) près de chez vous, afin que vous jouiez ensemble pour que les meilleurs gagnent.
Pour arriver à résoudre cette équation, GamersBand propose au joueur de se créer un profil : identifiant, emplacement sur une carte, liste des plates-formes utilisées, titres auxquels il joue. Pour l’instant, petite limitation, « seuls » 400 jeux sont listés par GamersBand.
Comment ça marche ?
A partir de ces informations, il sera possible de voir les joueurs qui partagent les mêmes centres d’intérêt pour se confronter en créant des zones, des tournois. Une zone pouvant regrouper la population d’un immeuble, d’un lycée, d’un quartier ou d’une ville. Seule contrainte, pour éviter qu’une zone se sclérose et s’empâte, elle est créée pour une durée maximale de 120 jours. Et c’est dans cette zone que sont menés des matchs, des compétitions qui font gagner des points, des succès appelés ici badges et des coupes qui s’emplissent.
Mieux encore, un peu à la croisée d’un eBay et d’un jeu de rôle, chaque match joué contribue à faire évoluer le gamer dans les classements et dans la communauté. Une évolution matérialisée par trois indices : XP, Fairplay et Level. Le premier est une pondération du temps de jeu et du nombre d’amis, c’est le quotient social, en quelque sorte. Le second permet de savoir si le joueur est un adepte du « rage quit » ou des petits coups tordus qui pourrissent un peu l’expérience de jeu en ligne. Enfin, le Level est la moyenne des classements du joueur dans les différents titres qu’il pratique, dans les différentes zones, etc.
La possibilité de jouer entre amis ou entre voisins, au moins des inconnus qui ne sont pas loin et qu’on pourra rencontrer dans « la vraie vie », des compétitions locales, des récompenses pour doper son ego et entretenir un esprit de compétition bon enfant, autant d’ingrédients qui pourraient bien constituer les bases d’une communauté de joueurs à la recherche de sang neuf à portée de main, pour se la serrer ; à portée de verre, pour trinquer, et d’AK-47, pour « fraguer. » GamersBand a très certainement du potentiel, il ouvre dès aujourd’hui les portes de sa bêta. Alors, c’est sans doute l’occasion d’enfin savoir à quoi joue votre voisin…
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